Cristina Kirchner, deux fois présidente de l'Argentine, a annoncé qu'elle se présentera en septembre comme candidate à un poste provincial. Elle est convaincue que l'expérience de Javier Milei à la présidence est éphémère. Lors d'une interview sur C5N, elle a déclaré : "Oui, je vais être candidate".
Kirchner, âgée de 72 ans, se présentera comme candidate à législatrice provinciale dans la province de Buenos Aires. Cette province est la plus peuplée et influente du pays. Les élections anticipées de septembre précéderont les élections nationales de mi-mandat d'octobre, où la moitié de la Chambre des députés et un tiers du Sénat seront renouvelés.
Elle a justifié sa décision en déclarant qu'il s'agit d'une question de bon sens. Kirchner a posé la question : "Quelqu'un peut-il imaginer que si le péronisme échoue en septembre, il réussira en octobre ?". Elle a appelé à mettre de côté les égoïsmes et à être opportun.
Kirchner a critiqué le gouvernement de Javier Milei, le qualifiant de contradictoire. Elle a souligné que le président considère les entrepreneurs qui évadent des impôts comme des héros nationaux, tout en fermant des marchés informels. "Pourquoi la liberté pour les riches et pas pour les pauvres ?", a-t-elle demandé.
Pour elle, Milei est un marginal qui s'occupe des riches. Elle a décrit la droite actuelle comme anti-État et cruelle. Son expérience lui permet de voir les défis posés par le modèle économique actuel, qu'elle qualifie de dollar bon marché.
Kirchner a minimisé le risque d'une condamnation définitive dans les affaires de corruption qui la concernent. Elle a affirmé : "Rien ne peut arrêter les décisions que vous devez prendre". Son optimisme face à la situation est palpable, mais elle reconnaît la complexité de son contexte.
Le parti de Milei, La Liberté Avance (LLA), et celui de Mauricio Macri, le PRO, envisagent une alliance en province de Buenos Aires. Leur objectif est de défaire le péronisme lors des élections de septembre et octobre, et de préparer le terrain pour les élections de gouverneur de 2027.
Malgré les défis, Kirchner reste déterminée. Elle croit fermement que le peuple et la patrie émergeront toujours, même dans des périodes de confusion sociale. La situation politique actuelle est complexe, mais son engagement pour la province de Buenos Aires pourrait influencer l'avenir du péronisme.