
Le gouvernement traverse une période difficile, marquée par des accusations de corruption et des scandales de harcèlement sexuel impliquant des membres du PSOE. Cette situation a profondément affecté l'exécutif et le parti, qui se trouve dans un état d'abattement. Le président Pedro Sánchez reconnaît que le contexte actuel n'est pas facile, mais il refuse d'envisager des élections anticipées.
La pression monte de la part de l'opposition, qui exige une réaction face à cette crise. Certains partenaires de gouvernement commencent à douter de la viabilité de la situation jusqu'en 2027. Malgré cela, Sánchez insiste sur le fait que son gouvernement a fait preuve de détermination face à des comportements inappropriés.
Des partis comme le PNV et même ERC commencent à montrer des signes d'inquiétude. Le PNV a averti que le PSOE doit arrêter la hémorragie d'actualités négatives, sinon Sánchez devra envisager des élections. Les républicains ont demandé une réunion avec le président pour discuter de la montée des scandales.
Oriol Junqueras, leader des républicains, a eu une conversation avec Sánchez et a convenu d'une réunion. Ce sera la première rencontre en personne entre eux, après des échanges téléphoniques précédents. Sánchez sait que son maintien au pouvoir dépend largement du soutien des partis basques et catalans.
Le président travaille pour que la Catalogne et le Pays Basque deviennent membres associés de l'UNESCO et de l'Organisation Mondiale du Tourisme. Il a annoncé que cette demande serait faite dans les prochains jours, tout en cherchant à accorder à ces communautés un statut avec des compétences élargies.
Le gouvernement prévoit également de publier les balances fiscales des communautés, selon une méthodologie convenue avec Junts. Cependant, Podemos remet en question la capacité du gouvernement à tenir jusqu'en 2027, critiquant les scandales de corruption et de machisme.
Malgré le pessimisme ambiant, Sánchez tente de projeter une image de stabilité et de normalité. Lors d'une conférence de presse, il a affirmé que son gouvernement est « chargé de détermination, conviction et énergie ». Il souhaite terminer son mandat de quatre ans, même dans cette période critique.
Il n'envisage pas de remaniement ministériel, à l'exception de changements « chirurgicaux » pour les candidats aux élections. La première à partir sera Pilar Alegría, candidate socialiste aux élections d'Aragon. Sánchez veut montrer que le gouvernement continue à avancer, malgré les défis.
En dépit des défis auxquels il fait face, le gouvernement de Sánchez s'accroche à son agenda. Il met en avant les investissements et les initiatives sociales, tout en répondant aux critiques. Son objectif est de continuer à gouverner et de surmonter cette tempête politique, tout en restant vigilant face aux menaces de la droite et de l'extrême droite.