Israël a annoncé qu'il allait couper son approvisionnement électrique à Gaza. Les conséquences de cette décision ne sont pas immédiatement claires, mais les usines de désalinisation du territoire dépendent de cette énergie pour produire de l'eau potable.
Cette annonce intervient une semaine après qu'Israël a interrompu toutes les fournitures de biens à Gaza, touchant plus de deux millions de personnes. L'objectif est de faire pression sur Hamas pour qu'il accepte une prolongation de la première phase du cessez-le-feu, qui a pris fin le week-end dernier.
Hamas, de son côté, souhaite entamer des négociations sur la seconde phase, qui s'annonce plus complexe. La situation à Gaza est déjà critique, avec des infrastructures largement dévastées par le conflit.
Les habitants de Gaza font face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Les générateurs et panneaux solaires sont utilisés pour compenser le manque d'électricité, mais cela reste insuffisant pour répondre aux besoins de la population.
Le conflit a laissé des milliers de personnes sans accès adéquat à l'eau, à la nourriture et aux soins. Les images de tentes près des décombres à Jabalia illustrent bien cette tragédie humanitaire.
Le 2 mars, Israël a bloqué l'entrée des camions d'aide à Gaza, aggravant ainsi la situation. Ce blocage a eu lieu alors que le cessez-le-feu, qui a permis de suspendre les combats pendant six semaines, est en danger.
Hamas appelle les médiateurs égyptiens et qatariens à intervenir pour résoudre cette impasse. La communauté internationale suit de près cette situation critique, mais les solutions semblent encore lointaines.
La coupure d'électricité par Israël à Gaza représente une nouvelle escalade dans un conflit déjà très complexe. Les conséquences humanitaires pourraient être catastrophiques pour la population. Il est essentiel que des efforts soient déployés pour rétablir l'accès à l'aide et trouver une solution durable à cette crise.