Un homme de 39 ans a été emprisonné pour avoir envoyé des communications malveillantes à des figures publiques, dont un ministre du gouvernement et le maire de Londres. Les emails ont suscité la peur chez les destinataires, notamment chez Mme Phillips, selon le tribunal.
Jack Bennett, résident de Newlands Park, à Seaton, dans le Devon, a plaidé coupable à quatre chefs d'accusation d'envoi d'emails malveillants. Ces messages étaient adressés à la ministre de la protection, Jess Phillips, à l'officier de police métropolitaine Matt Twist, et à Sadiq Khan.
Bennett a également été accusé d'avoir utilisé un réseau de communication public pour envoyer des emails offensants. Le juge de district Stuart Smith a qualifié ces emails de « totalement déplorables », de « foulards », abusifs et imprégnés de haine.
Le tribunal d'Exeter a entendu que, pendant la pandémie de Covid-19, Bennett avait été exposé à de la propagande d'extrême droite. Le juge Smith a déclaré que le discours de Bennett était « amer, venimeux et haineux », montrant un mépris pour les musulmans et les immigrants.
Les trois personnalités publiques ont ressenti une inquiétude après avoir reçu ces emails, en particulier Mme Phillips, suite au meurtre de sa collègue, l'ancienne députée Jo Cox.
Les incidents se sont produits entre février 2024 et janvier 2025. Bennett a plaidé coupable à tous les chefs d'accusation et a été condamné à 28 semaines de prison. De plus, un ordre de restriction lui interdit de contacter les trois figures publiques pendant cinq ans.
Cette affaire souligne l'importance de la responsabilité dans l'utilisation des communications publiques et la nécessité de protéger les personnalités publiques contre les abus.
En résumé, la condamnation de Jack Bennett met en lumière les dangers des communications malveillantes. Les autorités doivent rester vigilantes pour assurer la sécurité des personnalités publiques et préserver un climat de respect dans le débat public.