Le leader de Reform UK, Nigel Farage, a modifié son engagement concernant l'arrêt des migrants arrivant par petits bateaux. Il avait promis de mettre fin à cette situation dans les deux semaines suivant son entrée au gouvernement. Lors d'une interview sur le programme de la BBC, il a précisé que cet objectif dépendrait de l'adoption rapide de nouvelles lois.
Farage a déclaré qu'une fois ces lois en place, son gouvernement agirait rapidement pour déporter les migrants. Il a souligné l'importance de se conformer aux normes que de nombreux pays appliquent déjà. Le message clé de Farage est clair : "Vous ne pouvez pas entrer ici illégalement et rester."
Lors de son discours à la conférence de son parti à Birmingham, Farage a promis de détenir et de déporter ceux qui entrent illégalement dans le pays. Il a également évoqué un plan ambitieux pour déporter jusqu'à 600 000 migrants en cinq ans si son parti remportait les prochaines élections générales.
Farage a annoncé que quiconque arrivant au Royaume-Uni par petit bateau serait interdit de demander l'asile. Pour soutenir ce plan, il a proposé de mettre à disposition 2 milliards de livres pour aider des pays comme l'Afghanistan à reprendre les migrants.
Un élément central de son plan est le projet de loi sur la migration illégale, qui obligerait le secrétaire d'État à retirer les migrants illégaux. Ce projet interdirait également aux personnes déportées de revenir au Royaume-Uni à vie. Farage a insisté sur le fait que la nouvelle législation pourrait permettre d'agir rapidement.
Il a également mentionné que cette loi pourrait "désappliquer" des traités internationaux, comme la Convention de Genève de 1951, qui protège les réfugiés. Farage a affirmé que, dès que la loi serait en vigueur, les déportations pourraient commencer dans un délai de deux semaines.
En s'inspirant des politiques australiennes, Farage a déclaré que lorsque l'Australie avait établi une base légale pour renvoyer les petits bateaux, elle avait résolu le problème rapidement. Il a cité l'exemple de l'ancien Premier ministre australien Tony Abbott, qui avait mis en œuvre des politiques controversées de détention offshore.
Farage a souligné que ces mesures avaient conduit à une absence d'arrivées de bateaux de demandeurs d'asile pendant six mois après leur mise en œuvre. Il a utilisé cet exemple pour justifier ses promesses de déportation.
Lorsque Farage a été interrogé sur la possibilité qu'il ne puisse pas tenir ses promesses, il a affirmé qu'il était sérieux concernant les déportations massives. Il a critiqué d'autres partis politiques pour avoir promis des choses qu'ils n'avaient pas l'intention de réaliser.
En outre, Farage a admis avoir mal formulé une déclaration concernant l'achat d'une maison dans sa circonscription. Il a précisé que c'était son partenaire qui avait acheté la propriété, et il a exprimé le souhait de ne pas exposer sa vie privée.
En résumé, Nigel Farage a réaffirmé son engagement à stopper l'arrivée des migrants par petits bateaux en promettant des déportations rapides. Ses déclarations soulèvent des questions sur la faisabilité de ses projets, mais il reste déterminé à mettre en œuvre ses propositions si son parti accède au pouvoir.