Le Tribunal Suprême a récemment confirmé que lorsqu'un salarié en excédent demande à réintégrer son poste, son droit prévaut sur celui de l'entreprise à recruter ou à stabiliser des employés temporaires. Cette décision a été prise dans un arrêt en date du 12 mars, accessible par Efe.
La chambre sociale a rejeté le recours en cassation présenté par Sanitarios Roca contre une décision du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne. Cette dernière validait une décision du tribunal social n° 29 de Barcelone. Le point crucial abordé par le Tribunal Suprême est la procédure à suivre lorsque le salarié en excédent demande son retour.
Le Tribunal a précisé que lorsqu'un travailleur, proche de la fin de son excédent, demande à réintégrer son poste et que cette demande est refusée, il doit contester ce refus. Toutefois, sa demande demeure valable tant qu'il existe une vacance dans l'entreprise.
Il est important de noter que l'excédent volontaire ne crée pas pour l'employeur l'obligation de conserver le poste précédemment occupé par le salarié. L'entreprise peut choisir de le remplacer par un nouveau contrat, de supprimer le poste ou de réorganiser le travail.
Le problème se pose lorsque l'entreprise transforme un salarié temporaire en salarié fixe après que le salarié en excédent a demandé son retour. Cela constitue une violation de son droit préférentiel à retrouver son emploi.
Une fois qu'un employé en excédent demande son réintégration, il n'est plus acceptable que l'entreprise occupe des postes de travail de même catégorie. Cela inclut non seulement le recrutement de nouveaux employés, mais également la transformation de contrats temporaires en contrats fixes.
Il est donc essentiel d'analyser les procédures utilisées par l'entreprise pour couvrir les vacances après une demande de retour. Cela permet de vérifier s'il existe des postes correspondant à ceux occupés par le salarié en excédent.
Les juges concluent que les postes occupés par des travailleurs temporaires qui deviennent permanents doivent être considérés comme vacants. Cela est crucial pour la réintégration des salariés qui attendent de revenir après leur excédent volontaire.
En résumé, la décision du Tribunal Suprême souligne l'importance des droits des travailleurs en excédent. Leur droit à la réintégration doit être respecté, surtout face aux changements dans la gestion des ressources humaines. Cette clarification est essentielle pour protéger les droits des salariés et garantir un environnement de travail équitable.