Le Tribunal Supérieur de Justice du Pays Basque (TSJPV) a ordonné à Mercadona de réintégrer une employée de son supermarché à Irún (Guipúzcoa). Cette décision fait suite à un licenciement survenu alors qu'elle était en congé pour harcèlement au travail, selon le syndicat ELA, rapporté par EFE.
Le syndicat a précisé que Mercadona avait même proposé une indemnité à l'employée pour qu'elle quitte l'entreprise. Le licenciement a été effectif en mai 2024, justifié par l'argument que son congé "n'était pas réel et créait des problèmes de discipline".
Après avoir porté l'affaire en justice, la première décision d'un tribunal social de San Sebastián n'a pas été en faveur de l'employée. Toutefois, ELA a fait appel de ce jugement auprès du TSJPV, qui a finalement déclaré le licenciement nul. Ainsi, la société devra la réintégrer, selon les indications du syndicat.
ELA a également souligné que Mercadona "viole le droit à la liberté syndicale", en entravant les activités syndicales au sein de l'entreprise et en ciblant ceux qui s'organisent pour obtenir des améliorations des conditions de travail.
Face à cette situation, ELA a annoncé qu'il continuera à œuvrer pour des conditions dignes chez Mercadona. Le syndicat insiste sur la nécessité que les employés puissent revendiquer leurs droits sans pressions ni représailles.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs dans leur quête de justice et d'équité au sein de leur milieu professionnel. ELA se positionne comme un acteur clé dans cette lutte.
En conclusion, la décision du TSJPV représente une victoire pour les droits des travailleurs. Elle souligne l'importance de la protection syndicale et de l'équité au travail. Mercadona devra maintenant faire face à ses responsabilités et garantir un environnement de travail respectueux pour tous ses employés.