5 000 euros nets par mois, 63 000 euros d’apport, 37 ans… Voici le profil type de l’emprunteur en 2024
Analyse du marché immobilier en 2024
En 2024 en France, l’acquéreur immobilier empruntait en moyenne 210 848 euros, une baisse par rapport à 2023 où ce montant était de 222 509 euros. Cette tendance indique une évolution significative du profil des emprunteurs.
Une étude de Meilleurtaux.com met en lumière que les acheteurs deviennent de plus en plus aisés. En effet, le revenu net moyen des foyers emprunteurs a atteint 5 005 euros par mois, en hausse de 15 % par rapport à 2021.
Évolution des apports et des taux
Malgré la baisse des taux d'intérêt en 2024, l’apport moyen des emprunteurs a connu une augmentation notable, passant de 48 000 euros à 63 000 euros, soit une hausse de 31 %. L’apport médian a également grimpé de 19 975 euros à 30 000 euros.
Cette dynamique témoigne d’un marché où les emprunteurs les plus riches sont plus actifs. Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com, souligne que cette tendance est un signal clair des priorités des acheteurs.
Profil des primo-accédants
En 2024, l'étude révèle que sept fois sur dix, l’emprunteur était un primo-accédant. Cela démontre que l’envie d’acheter demeure un besoin essentiel, même face aux défis du marché. Les jeunes continuent à s'engager dans l'achat immobilier.
Malgré les fluctuations du marché, le profil des acheteurs reste stable, avec un âge moyen d’environ 37 ans. Cette stabilité est remarquable dans un contexte économique en constante évolution.
Durée des emprunts
La durée moyenne des emprunts a légèrement augmenté, atteignant 22,3 ans. Cette tendance pourrait refléter une volonté des emprunteurs de s’engager sur le long terme malgré les incertitudes économiques.
Cette situation met en évidence un marché immobilier en mutation, où les emprunteurs s'adaptent aux nouvelles réalités tout en cherchant à sécuriser leur avenir immobilier.
Conclusion
En résumé, le marché immobilier en 2024 présente des caractéristiques distinctes, avec des emprunteurs de plus en plus aisés et un nombre croissant de primo-accédants. Les changements dans les apports et la durée des emprunts montrent une adaptation aux nouvelles conditions du marché. Cette dynamique pourrait façonner l'avenir de l'immobilier en France.
