Bekki Thomas, une jeune femme de 26 ans, appelle à une meilleure recherche et à une sensibilisation accrue concernant l'endométriose. Depuis son adolescence, elle souffre de douleurs intenses et de fatigue chronique, des symptômes qui ont duré des semaines. Il a fallu huit ans pour qu'elle obtienne un diagnostic précis.
Les médecins lui avaient d'abord dit que sa douleur était due à un surmenage ou à de l'anxiété. "Quand j'avais 11 ans, je me souviens d'avoir beaucoup souffert. Je pensais que c'était normal", a-t-elle déclaré. Ce n'est qu'après que sa sœur a cherché les symptômes en ligne qu'elle a pu demander des tests pour l'endométriose.
Environ 1,5 million de femmes au Royaume-Uni souffriraient d'endométriose, une maladie qui provoque des douleurs et une fatigue extrême due à la croissance de tissus semblables à la muqueuse utérine ailleurs dans le corps. Bekki se souvient de moments où elle "s'effondrait de douleur" au fond de sa classe à l'âge de 13 ans.
"Ma peau semblait bien pire que celle de mes camarades, et mon mal de dos était insupportable", a-t-elle ajouté. "Trois semaines par mois, je vivais cela." Son médecin lui a prescrit la pilule pour gérer la douleur, mais elle a dû l'arrêter en 2018 à cause de migraines.
Après avoir été diagnostiquée, le seul traitement proposé à Bekki était un dispositif intra-utérin Mirena. Elle se sent maintenant "mise de côté" avec peu d'options de traitement supplémentaires. "Il n'y a pas de cure. La gestion de la douleur peut être difficile", a-t-elle déclaré.
Bekki a trouvé un groupe de soutien où les personnes atteintes peuvent partager leurs expériences. "C'est bon de parler à d'autres femmes qui vivent cela", a-t-elle ajouté. Elle insiste sur la nécessité d'un financement accru pour la recherche sur cette maladie.
Un porte-parole du Conseil de santé intégré de Bristol a déclaré qu'ils "encouragent toute personne ayant des préoccupations concernant ses soins à en discuter avec son fournisseur de soins". Ils travaillent avec des médecins généralistes pour s'assurer que les femmes reçoivent le soutien nécessaire.
Des mises à jour sur les directives de référence concernant l'endométriose et d'autres conditions gynécologiques sont en cours. "Nous fournissons également de la formation et de l'éducation", ont-ils ajouté. Il est essentiel de créer plus d'espace pour les femmes et de répondre à leurs besoins en matière de santé.
La lutte contre l'endométriose nécessite une attention urgente et un soutien accru. Les témoignages comme celui de Bekki Thomas soulignent l'importance d'une sensibilisation et d'une recherche approfondies. Les femmes doivent être entendues et soutenues dans leur combat contre cette maladie débilitante.