"Décès tragique par overdose d'un enfant de 12 ans : la chambre illuminée par un séminaire drôle et bienveillant"

Introduction

La tragique histoire de Semina Halliwell, une jeune fille de 12 ans, met en lumière des problématiques graves liées à la santé mentale et à la cyberintimidation. Son décès, survenu le 12 juin 2021, soulève des questions sur le soutien dont elle a bénéficié et les défis qu'elle a rencontrés.

Les derniers jours de Semina

Avant son décès, Semina avait exprimé son inquiétude à un consultant médical, demandant si elle allait mourir. Elle avait également partagé sur les réseaux sociaux : "Je peux rire et sourire chaque jour, mais je souffre tellement." Ces mots révèlent une profonde tristesse intérieure.

Trois jours avant sa mort, elle a ingéré des médicaments prescrits à sa mère. Son état mental s'est détérioré au fil des mois, passant d'une enfant joyeuse à une adolescente déprimée et retirée, selon sa mère, Rachel Halliwell.

Les événements déclencheurs

Semina a connu des changements soudains dans sa vie, notamment à cause d'un garçon plus âgé qui a commencé à lui envoyer des messages sur Snapchat. Sa mère craint qu'il ne l'ait manipulée. En septembre 2020, Semina a commencé le collège et a rapidement montré des signes de dépression.

Elle a commencé à se faire du mal et a été diagnostiquée avec un trouble du spectre autistique. Sa mère a expliqué que Semina avait des difficultés sensorielles, ce qui compliquait son rapport aux vêtements et à son environnement.

Les conséquences de l'intimidation

Après avoir révélé avoir été agressée sexuellement, Semina a été victime d'une campagne de harcèlement en ligne. Les messages cruels et les vidéos humiliantes circulaient sur les réseaux sociaux, ce qui a aggravé son état mental. "Le harcèlement était horrifiant," a déclaré sa mère.

Les autorités, y compris la police, n'ont pas été en mesure d'apporter le soutien nécessaire à Semina. Sa famille a déposé plusieurs plaintes concernant la gestion de son cas par les forces de l'ordre, sans succès.

Le verdict de l'enquête

Le coroner Johanna Thompson a conclu que Semina avait un passé social complexe et était "exceptionnellement vulnérable". Elle a souligné que son décès était dû à une overdose dans un état de détresse, mais que l'intention exacte de Semina restait inconnue.

Malgré les plaintes de la famille, le coroner n'a pas trouvé de preuves que les autorités auraient pu prévenir sa mort. Cette conclusion a suscité des réactions mitigées de la part de la communauté et des proches de Semina.

Conclusion

La mort de Semina Halliwell est un triste rappel des défis que rencontrent de nombreux jeunes face à la cyberintimidation et à des problèmes de santé mentale. Sa mère continue de plaider pour plus de soutien et de justice, affirmant : "Elle n'avait pas besoin de mourir." Cette tragédie souligne l'importance d'une attention accrue aux signaux de détresse chez les jeunes.