Kfir Bibas est devenu l'un des visages symboliques des otages israéliens à Gaza. Sa famille, en proie à un désespoir immense, exige des réponses du gouvernement israélien concernant le sort de ses deux enfants, toujours détenus.
Yarden Bibas, le père, a été libéré récemment, mais sans son épouse ni ses fils. Les enfants, Ariel et Kfir, ont été enlevés le 7 octobre 2023, et leur sort demeure incertain. Kfir, le plus jeune des otages, n’avait alors que huit mois et demi.
La sœur de Shiri Bibas, Dana Silberman-Sitton, a exprimé son inquiétude lors d’une déclaration publique. Elle a affirmé : « Nous ne tolérerons plus l’incertitude. Nous exigeons des réponses. » Cette déclaration a résonné profondément en Israël, où le sort des enfants est une source d’angoisse.
Le Hamas a annoncé le décès des enfants dans une frappe israélienne, mais cette information n’a jamais été confirmée par Israël. La situation est d’autant plus complexe que les enfants figurent sur une liste d’otages potentiellement libérables.
Lors de cette première déclaration après la libération de Yarden, sa sœur Ofri Bibas-Levy a demandé pardon à son frère. Elle a déclaré : « Désolée, Yarden, que cela ait pris autant de temps. » Ces mots témoignent d’un sentiment d’impuissance face à la situation.
Elle a également souligné la responsabilité de l’État envers Shiri, Ariel et Kfir, ainsi qu’envers tous les citoyens d’Israël. « L’État d’Israël sait-il ramener tout le monde à la maison ? » a-t-elle insisté, exprimant ainsi le besoin d'une protection accrue.
Les images diffusées par le Hamas, montrant Shiri Bibas avec ses enfants, ont marqué les esprits. Ces images sont devenues des symboles de la tragédie qui a frappé Israël ce jour-là. Les parents de Shiri, militants de gauche, ont également perdu la vie dans l’attaque.
Leur mort a ajouté une dimension tragique à cette histoire déjà dévastatrice. La communauté de Nir Oz, où ils vivaient, est en deuil et recherche des réponses face à cette horreur.
La situation des otages israéliens à Gaza, notamment celle de Kfir Bibas et de sa famille, soulève des questions cruciales sur la sécurité et la responsabilité de l'État. Les appels à l'action se multiplient, et l'incertitude demeure. La communauté attend avec impatience des réponses claires et un engagement fort pour ramener tous les otages chez eux.