Le juge du Tribunal Suprême, Javier Hernández, a engagé des démarches pour demander l'autorisation au Parlement Européen de poursuivre l'eurodéputé Luis Pérez Fernández, connu sous le nom d'Alvise Pérez. Cette décision fait suite à la diffusion d'un test positif au covid prétendument falsifié concernant Salvador Illa.
Le magistrat a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour examiner les délits de falsification et d'injures. Cette enquête concerne la diffusion d'un test de covid falsifié de l'actuel président catalan et ex-ministre de la Santé, Salvador Illa, en 2021.
Cette affaire fait partie des trois enquêtes ouvertes contre Alvise Pérez au sein du Tribunal Suprême. Une autre enquête examine la présumée réception de 100 000 euros d'un entrepreneur pour sa formation politique, "Se Acabó la Fiesta", lors des dernières élections européennes.
Pour procéder à l'inculpation d'Alvise Pérez, le juge Hernández souligne qu'il est nécessaire de solliciter l'autorisation du Parlement Européen, étant donné son statut d'eurodéputé. Il a donc déjà initié les démarches nécessaires pour obtenir cette autorisation.
Dans un document rendu public ce mercredi, le juge offre également à Alvise Pérez l'opportunité de se présenter volontairement devant le Tribunal Suprême pour garantir ses droits de défense, conformément à la Loi de Procédure Pénale.
Le juge accorde à Alvise Pérez un délai de cinq jours pour décider s'il souhaite comparaître devant le Tribunal Suprême, avant que le Parlement Européen puisse accorder l'autorisation. En fonction de sa réponse, des décisions appropriées seront prises.
Le PSC a demandé à se constituer partie civile dans cette affaire, mais le juge précise que sa participation dépend de la formulation d'une plainte pour le délit de falsification et de la présentation d'une caution de 15 000 euros.
Le juge indique que la constitution en partie civile ne peut se faire qu'en tant qu'accusation populaire pour ce délit, car le PSC n'a pas la légitimité pour accuser d'injures selon la loi. De plus, il ordonne que les actes déjà réalisés soient transmis à l'accusé.
Il accorde également cinq jours aux parties impliquées pour demander les diligences d'enquête qu'elles estiment nécessaires. Le Tribunal Suprême a jugé que plusieurs indices fondés justifient l'ouverture de cette affaire contre Alvise Pérez.
En somme, le juge Javier Hernández a pris des mesures importantes concernant Alvise Pérez, en cherchant à établir la vérité sur la diffusion de fausses informations. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des élus et les conséquences de la désinformation.