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Le ministre de l'Intérieur assure que l'objectif de l'enquête sur le grooming ne changera pas

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Introduction

La ministre de l'Intérieur, Shabana Mahmood, a affirmé que l'orientation de l'enquête nationale sur les gangs de grooming "ne changera pas". Dans un article publié dans le Times, elle a souligné que le gouvernement "doit bien faire les choses" concernant cette enquête cruciale.

Départs des survivants

Cette déclaration intervient après que trois survivants d'abus ont quitté leurs fonctions au sein de l'enquête, craignant que son champ d'action soit élargi au-delà des gangs de grooming. L'un des survivants, "Elizabeth", a exprimé que le processus ressemblait à un "coup de couverture" et avait créé un environnement toxique.

Les survivants ont exprimé leur inquiétude concernant la sélection des candidats pour présider l'enquête, notamment Annie Hudson et Jim Gamble. Fiona Goddard, une survivante, a déclaré que les services de police et de travail social avaient "contribué au coup de couverture" des abus.

Inquiétudes sur la direction de l'enquête

Ellie Reynolds, une autre survivante, a critiqué le choix de potentiels présidents, affirmant que cela constituait un conflit d'intérêts. Elle a suggéré que l'enquête aurait dû être dirigée par un juge impartial, plutôt que par des membres du système qui ont échoué à protéger les victimes.

Reynolds a mentionné que le "point de basculement" pour elle a été la décision d'élargir l'enquête, ce qui minimisait les motivations raciales et religieuses derrière les abus. Elizabeth a également noté la promotion de "narratives sélectives" qui semblent servir des agendas particuliers.

Réactions du gouvernement

Mahmood a exprimé son regret face aux démissions, affirmant que la porte reste ouverte pour un retour. Elle a promis que l'enquête "examinera explicitement l'ethnicité et la religion des délinquants". Elle a reconnu l'impatience de ceux qui attendent le début de l'enquête.

Jess Phillips, ministre de la protection de l'enfance, a nié que le gouvernement cherche à diluer l'enquête. Elle a également déclaré que l'enquête n'était pas gérée par le gouvernement, mais par une organisation caritative dédiée aux gangs de grooming.

Appels à un président impartial

Les conservateurs ont appelé à ce que l'enquête soit présidée par un juge senior pour garantir l'impartialité. Phillips a rejeté cette suggestion, soulignant que Baroness Casey ne souhaitait pas une enquête traditionnelle dirigée par un juge.

Elle a ajouté qu'il est difficile de trouver un président qui ne soit pas lié à une institution ayant échoué à protéger les victimes. "Il n'y a pas d'institution dans notre pays qui n'ait pas échoué", a-t-elle déclaré.

Conclusion

En conclusion, l'enquête sur les gangs de grooming reste un sujet délicat et controversé. Avec les préoccupations soulevées par les survivants et les appels à une direction impartiale, le gouvernement doit agir rapidement pour restaurer la confiance dans le processus. La situation continue d'évoluer, et il est essentiel que les voix des survivants soient entendues.

Publié le : 22 octobre 2025
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