Paris : « Plus de six mois après la plainte, l'enquête pour le viol de notre enfant n'a toujours pas débuté »

Une situation alarmante pour les victimes

INFO LE PARISIEN. Les policiers spécialisés dans les mineurs font face à un nombre croissant de dossiers. Cela les oblige à mettre en attente des affaires graves. Cette réalité est difficile à entendre pour les parents des victimes, comme cette mère d’une fillette de 9 ans qui accuse l’ex-compagnon de sa grand-mère d’abus.

Depuis six mois, cette mère conserve dans un gros sac plastique la couette sous laquelle les viols auraient eu lieu. « C’est si les policiers ont besoin de l’ADN », précise la grand-mère. La vie de cette famille s’est arrêtée l’été dernier, le jour où la mère a appris les violences sexuelles subies par sa fille.

Un récit troublant

D’après l’enfant, le pédophile était son papi, l’ancien compagnon de sa grand-mère. Les abus se seraient produits à plusieurs reprises au domicile du couple à Paris. Ce récit, très détaillé, a été jugé crédible par tous les proches, suscitant une profonde inquiétude au sein de la famille.

Malgré la gravité de la situation, l’enquête n’a pas encore commencé. La mère, désespérée, déclare : « Depuis, rien. Plus de six mois après notre dépôt de plainte, notre dossier n’a même pas été attribué. Il n’est pas considéré comme prioritaire ». Cette inaction est difficile à comprendre pour les proches de la victime.

Une lenteur inquiétante

Il a fallu plusieurs mois pour que le dossier soit finalement confié à un enquêteur. La fillette doit être entendue ce lundi. Néanmoins, il est choquant de constater qu’il aura fallu une démarche aussi longue pour que les choses commencent à avancer. Cette situation soulève des questions sur la réactivité des autorités face aux abus.

Les familles des victimes se sentent souvent abandonnées dans ces moments critiques. L’urgence de traiter ces cas devrait être une priorité pour les forces de l’ordre. Les délais d'attente peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la vie des victimes et de leurs proches.

Conclusion

La situation des policiers spécialisés dans les mineurs soulève de vives inquiétudes. Les délais d'attente pour des affaires aussi graves que des abus sexuels sont inacceptables. Il est crucial que les autorités prennent conscience de l’urgence de ces dossiers. Les victimes méritent une réponse rapide et appropriée pour commencer leur processus de guérison.