Le président américain Donald Trump a intensifié ses efforts pour punir ses critiques en signant des mémorandums. Ces documents ordonnent au ministère de la Justice d'enquêter sur deux anciens responsables de son administration. De plus, Trump a décidé de leur retirer toute autorisation de sécurité.
Trump s'en prend à Miles Taylor, un ancien officiel du département de la sécurité intérieure, et à Chris Krebs, un ancien responsable de la cybersécurité. Cette action représente une escalade dans sa campagne de représailles depuis son retour au pouvoir.
Taylor, qui a quitté l'administration en 2019, est l'auteur d'un article d'opinion anonyme publié dans le New York Times. Cet article critiquait sévèrement Trump et se décrivait comme faisant partie d'une résistance secrète.
Trump a qualifié Taylor de "traître" et a affirmé que ses écrits sur des réunions "confidentielles" équivalaient à de l'espionnage. Il a déclaré : "Je pense qu'il est coupable de trahison." Taylor a répondu en affirmant que "le dissentiment n'est pas illégal" et que l'Amérique emprunte une voie sombre.
Chris Krebs, quant à lui, a été licencié après avoir contredit les affirmations de Trump concernant la fraude électorale. Il a déclaré que l'élection de 2020 était "la plus sécurisée de l'histoire américaine".
Trump a également ciblé le cabinet d'avocats Susman Godfrey, qui représentait Dominion Voting Systems dans un procès contre Fox News. Fox a accepté de verser près de 800 millions de dollars à Dominion pour éviter un procès. Le cabinet a déclaré qu'il contestera cette ordonnance anticonstitutionnelle.
En outre, Trump a révoqué les autorisations de sécurité de membres de la famille Biden et d'anciens conseillers ayant critiqué ses politiques. Cela démontre une volonté de purger le ministère de la Justice de ceux jugés insuffisamment loyaux.
Trump a promis à ses partisans de devenir "votre représailles", s'engageant à renvoyer les "bureaucrates non élus". Il a qualifié l'administration Biden de "plus corrompue de l'histoire". Cependant, les démocrates soulignent les poursuites contre des figures telles que Hunter Biden.
Dans son second mandat, Trump a installé des loyalistes au ministère de la Justice, licenciant des employés impliqués dans des poursuites contre lui. Cela soulève des questions sur l'intégrité du système judiciaire américain.
Les actions de Trump contre ses anciens alliés et les entreprises montrent une volonté de rétribution et de contrôle. Cela soulève des préoccupations quant à l'état de la démocratie et de la justice aux États-Unis. La situation continue d'évoluer, et les implications de ces actions pourraient avoir des répercussions durables.