Une enseignante de 8e année, Kelly-Anne Jennings, est accusée de multiples infractions sexuelles impliquant des élèves. Elle pourrait plaider coupable avant même que l'affaire n'aille en procès, selon un tribunal de l'Ontario. Jennings, actuellement en congé sans solde de l'école élémentaire catholique St. Anthony à Port Hope, fait face à 18 accusations criminelles.
Les accusations incluent l'attrait et l'agression sexuelle sur un garçon de moins de 14 ans. Jennings, âgée de 40 ans, est également accusée de créer de la pornographie juvénile et de distribuer du matériel sexuellement explicite à un mineur. Tous les faits allégués se seraient produits entre juin 2022 et avril 2024 à Port Hope, dans le comté de Northumberland, à l'est de Toronto.
Lors d'une audience brève mercredi matin à Cobourg, un parajuriste représentant l'avocat de Jennings a indiqué que l'équipe de défense et les procureurs de la Couronne discutaient d'un éventuel plaidoyer de culpabilité. Il n'est pas clair si Jennings prévoit de plaider coupable à toutes ou seulement à certaines des accusations.
Quatre mineurs, dont l'identité est protégée par une interdiction de publication, sont nommés dans les dossiers judiciaires comme victimes présumées. La police a déclaré que l'accusée avait communiqué avec les plaignants via des plateformes de réseaux sociaux, notamment Snapchat. Jennings a été arrêtée pour la première fois en août dernier après qu'un élève a informé sa mère d'un contact physique inapproprié lors d'une sortie scolaire.
Suite à cette première accusation, trois autres plaignants ont également pris contact, entraînant d'autres charges contre Jennings. Des policiers ont été vus à l'extérieur de son domicile à Peterborough, en Ontario, selon une vidéo partagée avec CBC News.
Stephen O'Sullivan, directeur de l'éducation au conseil scolaire catholique de Peterborough Victoria Northumberland et Clarington, a indiqué que Jennings était employée à St. Anthony depuis 2016. Après son arrestation initiale, elle a été placée en congé administratif et interdite de visiter les propriétés du conseil ou d'interagir avec des élèves.
Un porte-parole du conseil scolaire a confirmé qu'il n'y avait eu aucun changement dans son statut. Jennings restera en congé sans solde pendant toute la durée du processus judiciaire.
Un représentant de la Cour de justice de l'Ontario à Cobourg a déclaré qu'il n'était pas en mesure de confirmer la date à laquelle l'affaire retournerait au tribunal. La situation reste donc en suspens, et les parties impliquées attendent des développements.
Ce cas soulève des questions importantes concernant la sécurité des élèves et la responsabilité des enseignants. Les autorités continueront d'examiner les allégations et de prendre les mesures nécessaires pour protéger les jeunes.
Les accusations portées contre Kelly-Anne Jennings sont graves et suscitent des préoccupations au sein de la communauté. Alors que le processus judiciaire se poursuit, il est crucial de garantir la sécurité des élèves et de traiter ces allégations avec la plus grande rigueur. Les prochaines étapes seront décisives pour déterminer l'issue de cette affaire.