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2 600 postes d’enseignants restent vacants après les concours : « la crise d’attractivité perdure »

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Introduction

Cette année, plus de 2 600 postes d’enseignants restent vacants après les concours de recrutement. Cette situation souligne une crise d’attractivité persistante pour la profession, malgré la réduction du nombre de postes offerts.

Le constat alarmant

Selon des données compilées par l’AFP, sur les 27 713 postes proposés, 2 610 n’ont pas été pourvus. Bien que ce chiffre soit inférieur à l’année précédente, il reste préoccupant. La baisse des postes vacants est principalement due à une diminution des offres dans les académies moins attractives.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, souligne que « tous les signaux sont au rouge ». Les inquiétudes grandissent, notamment pour la rentrée prochaine, où la situation pourrait devenir encore plus sévère.

Des chiffres révélateurs

Le ministère de l'Éducation a comptabilisé 1 987 postes non pourvus cette année, dont 1 709 dans le secteur public. Ce chiffre exclut certains concours et ne prend pas en compte tous les postes vacants. La baisse du nombre de postes non pourvus est soulignée, mais des tensions persistent dans plusieurs académies.

Dans le premier degré public, 1 141 postes sont restés vacants. Bien que ce soit une amélioration par rapport à l’année précédente, les académies de Versailles et Créteil continuent à rencontrer des difficultés majeures.

Les matières en difficulté

Dans le second degré public, 1 189 postes n’ont pas été pourvus, ce qui indique une amélioration par rapport à l’année précédente. Cependant, cela résulte d’une offre réduite dans certaines spécialités. Les mathématiques sont particulièrement touchées, avec près de 400 postes vacants.

En physique-chimie, 103 postes restent non pourvus, une baisse qui reflète la diminution du nombre de postes proposés. Ces chiffres soulignent la nécessité d’une réforme du recrutement et de la formation des enseignants.

Vers une réforme nécessaire

Le ministère souligne que la réforme du recrutement et de la formation initiale des enseignants est essentielle pour renforcer l’attractivité du métier. À partir de 2026, les concours passeront de bac + 5 à bac + 3, une réforme attendue depuis longtemps.

Cependant, Elisabeth Allain-Moreno met en garde : cette réforme ne suffira pas. D’autres leviers doivent être activés, tels que les salaires, la mobilité géographique et la charge de travail des enseignants.

Conclusion

La situation actuelle des postes vacants dans l'éducation révèle une crise d'attractivité persistante. Malgré les efforts pour réformer le système, des défis majeurs demeurent. Il est crucial d'agir rapidement pour attirer et retenir les enseignants dans un contexte de pénurie croissante.

Publié le : 5 juillet 2025
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