En Oklahoma, la situation politique pour les démocrates est particulièrement tendue. Ryan Walters, le surintendant de l’éducation publique, a récemment annoncé son intention d'évaluer les enseignants provenant de Californie et de New York. Cette initiative vise à s'assurer qu'ils respectent les valeurs conservatrices de l'État.
Le test de certification, qui comptera 50 questions, est prévu pour être lancé prochainement. Selon Ryan Walters, il portera sur des sujets tels que les différences biologiques entre hommes et femmes, la liberté de religion et l’histoire des États-Unis. Ce questionnaire inclut également des questions sur une théorie du complot concernant l'élection présidentielle de 2020.
Baptisé « America First », en référence au slogan de Donald Trump, ce test a pour but de garantir que les enseignants des deux plus grands États démocrates ne viennent pas pour endoctriner les élèves. Ryan Walters a exprimé sa préoccupation concernant les normes éducatives en Californie et New York.
Ce projet a suscité des critiques, notamment de la part de Randi Weingarten, présidente de la Fédération américaine des enseignants. Elle a qualifié cette certification de « énorme frein » pour les enseignants, affirmant que cela dévalorise leur profession.
PragerU, un groupe conservateur, aide le département de l'éducation de l'Oklahoma à élaborer ce test. Bien que critiquée pour ses affirmations trompeuses sur des sujets historiques, cette organisation a réussi à faire approuver son matériel pédagogique dans plusieurs États.
Ce test arrive à un moment où l'Oklahoma, comme d'autres régions américaines, fait face à une pénurie d'enseignants. Pour attirer des professeurs, l'État propose des primes allant jusqu'à 50 000 dollars. Cependant, cette nouvelle évaluation pourrait dissuader certains candidats potentiels.
En somme, l'initiative de Ryan Walters soulève des questions sur l'avenir de l'éducation en Oklahoma. Alors que l'État tente d'attirer des enseignants, les mesures prises pourraient avoir un impact négatif sur la profession. La situation reste à suivre de près.