Un ancien entraîneur de hockey junior de Regina, Bernard 'Bernie' Lynch, a vu sa libération conditionnelle annulée après avoir envoyé une demande d'ami à sa victime sur Facebook. Cette décision a été prise par un juge de la Cour du Banc du Roi, soulignant l'importance de la culture de confidentialité dans le sport.
En 1988, Lynch a été reconnu coupable d'avoir physiquement et sexuellement agressé un joueur de hockey âgé de 17 ans. Le tribunal a révélé que Lynch avait touché de manière inappropriée le jeune homme alors qu'il était entraîneur adjoint des Regina Pats, une équipe de la Western Hockey League.
La victime, dont l'identité est protégée, a signalé à la GRC que Lynch avait tenté de reprendre contact via un réseau social. Cela a conduit à la révocation de sa libération conditionnelle, car cela constituait une violation des conditions de sa libération.
Des documents judiciaires ont mis en lumière le comportement problématique de Lynch. Il a été rapporté qu'il avait des problèmes de limites avec d'autres résidents et délinquants, créant une atmosphère inconfortable. Ses interactions incluaient des questions intrusives sur leur vie sexuelle.
Malgré les avertissements, Lynch a continué à ignorer les préoccupations soulevées par le personnel de l'établissement résidentiel. Cela a conduit à la suspension de sa libération conditionnelle en octobre 2024.
Lors de son audience, Lynch a tenté de minimiser ses actions, affirmant qu'il ne croyait pas que consulter le profil de sa victime était une violation. Cependant, le conseil des libérations conditionnelles a trouvé ses explications incohérentes et a noté qu'il ne démontrait pas de compréhension de son cycle de délinquance.
Le conseil a conclu qu'aucun plan de libération viable ne pouvait gérer le risque que représentait Lynch dans la communauté. Il a été souligné qu'il avait tendance à se présenter comme une victime tout au long de la procédure.
La révocation de la libération conditionnelle de Bernard Lynch met en lumière les défis liés à la réhabilitation des délinquants sexuels. Les décisions du conseil des libérations conditionnelles reflètent une préoccupation pour la sécurité des victimes et la nécessité d'une surveillance stricte des comportements inappropriés.