Les entrepreneurs expriment des doutes concernant Junts. Bien que la patronale maintienne des contacts réguliers avec Carles Puigdemont, des suspicions persistent. À Diego de León, on craint que les néoconvergents ne finissent par s'allier avec le Gouvernement. Cela pousse à promouvoir des textes alternatifs pour bloquer le projet au Congrès des Députés.
Le président de la patronale catalane, Josep Sánchez Llibre, a partagé ces inquiétudes lors d'une réunion. Ce sujet était central lors de la première Junta Directiva avec Ángela de Miguel, la nouvelle présidente de Cepyme. Les discussions ont également abordé la réduction de la journée de travail à 37 heures et demie par semaine, une réforme phare de la vice-présidente Yolanda Díaz.
La réforme de la journée de travail est actuellement en discussion au Parlement. Junts a annoncé son intention de présenter une enmienda à la totalité. Cependant, ils ont également laissé la porte ouverte à d'éventuelles négociations avec le Gouvernement. Cette interprétation est partagée par le PSOE et Sumar, qui souhaitent prolonger le délai des enmiendas.
Junts a déjà préparé son texte. Habitués à ces négociations, les catalans s'adapteront aux délais imposés par le Gouvernement. Ils continueront à négocier tant que le délai des enmiendas sera prolongé. Ce n'est qu'à la fin de cette période que des discussions pour un accord pourraient se concrétiser.
Malgré des contacts constructifs, le président de Foment n'a pas pu garantir que Junts bloquera le projet. Ainsi, des représentants d'organisations entrepreneuriales ont souligné la nécessité d'un plan B. Ils ont proposé de promouvoir des enmiendas avec le PP et Vox, tout en gardant à l'esprit l'importance des votes de Junts.
Les entrepreneurs cherchent à modifier les aspects les plus nuisibles du texte, notamment ceux liés à l'enregistrement des heures de travail. Ils demandent aussi un paquet d'aides pour les PME, au-delà de ce qui a été proposé jusqu'à présent. Junts souhaite que ces mesures soient adaptées au tissu productif catalan.
Bien que prioriser la Catalogne dans les aides semble difficile, un paquet proportionnel pourrait bénéficier aux entreprises catalanes. Cela permettrait à Junts de revendiquer un accord favorable avec le Gouvernement. Par le passé, ils ont réussi à obtenir des aides significatives, comme avec les tarifs douaniers.
Les entreprises catalanes, en raison de leur forte présence, pourraient ainsi bénéficier d'un soutien accru. Ce type d'accord pourrait renforcer la position de Junts en montrant qu'ils défendent les intérêts de leur région. La situation actuelle reste donc tendue, avec de nombreux enjeux à résoudre.
La situation autour de la réduction de la journée de travail soulève de nombreuses inquiétudes. Les entrepreneurs restent vigilants face aux manœuvres de Junts et du Gouvernement. Ils continuent à chercher des solutions pour protéger leurs intérêts tout en restant ouverts à la négociation. L'évolution des discussions dans les jours à venir sera cruciale pour le futur des PME catalanes.