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« 80 à 100 heures de travail par semaine : une entreprise suisse suscite la polémique avec son offre d'emploi »

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Une offre de travail controversée

La start-up Forgis, spécialisée dans l’intelligence industrielle, a récemment annoncé une offre d'emploi qui suscite de vives réactions. Avec une rémunération d’environ 75 000 euros annuels, l’offre inclut un rythme de travail de 80 à 100 heures par semaine. Cette proposition a été relayée par le site Blick, attirant l’attention sur ses conditions extrêmes.

Des conditions de travail alarmantes

Le poste de responsable du développement à Schlieren, près de Zurich, exige un engagement de 100 heures hebdomadaires. Pour un salaire de 70 000 francs suisses, soit environ 75 000 euros, le salarié pourrait également recevoir des actions de l’entreprise. De plus, une colocation à proximité du site est proposée, mais ces conditions soulèvent des inquiétudes.

Cette offre se situe en dessous du salaire médian suisse, qui se situe entre 78 000 et 80 000 francs. Les salaires en Suisse sont élevés, proportionnels au coût de la vie, notamment en matière de santé. Le rythme de travail, cependant, est ce qui interpelle le plus, avec des journées de plus de 14 heures sans repos hebdomadaire.

Une vision du travail peu conventionnelle

Forgis met en avant une philosophie de travail axée sur la coopétition. L’entreprise recherche des candidats titulaires d’un Master en sciences provenant d’universités prestigieuses telles que l’ETH ou Oxford. L'objectif est de créer une dynamique où les employés se poussent mutuellement à exceller, tout en acceptant des horaires de travail intenses.

Le PDG, Federico Martelli, a défendu cette approche en affirmant que les fondateurs doivent être prêts à travailler entre 80 et 100 heures par semaine. Il a déclaré que ceux qui ne souhaitent pas de ce type d’engagement ne sont pas contraints de postuler, soulignant ainsi une culture d’entreprise très exigeante.

Réactions et implications légales

Cette annonce a provoqué des réactions mitigées, notamment de la part de Roger Rudolph, professeur de droit du travail à l’université de Zurich. Selon lui, un temps de travail proche de 100 heures pourrait constituer une violation flagrante de la législation suisse. Cela soulève des questions sur la légalité et la moralité de telles offres d'emploi.

Malgré les critiques, Forgis a reçu un grand nombre de candidatures pour ses postes ouverts. Les implications de cette offre pourraient avoir des répercussions non seulement sur les employés potentiels, mais aussi sur la perception du travail dans les start-ups en Suisse.

Conclusion

En conclusion, l'offre de Forgis met en lumière les défis et les réalités du monde des start-ups. Bien que la rémunération puisse sembler attrayante, les conditions de travail soulèvent des questions cruciales sur l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Cette situation pourrait bien redéfinir les attentes des salariés face à des propositions similaires dans l'avenir.

Publié le : 22 novembre 2025
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