La Unidad Central Operativa (UCO) de la Guardia Civil a fait une découverte majeure lors d'un enregistrement au domicile de Joseba Antxón Alonso Egurrola. Ce document révèle que Santos Cerdán, ancien secrétaire d'organisation du PSOE, détenait 45 % de Servinabar. Cette entreprise est liée à une présumée trame de corruption dans l'attribution de marchés publics.
Selon un rapport d'enquête obtenu par Europa Press, la UCO a trouvé, dans la maison d'Alonso Egurrolla à Vizcaya, une écriture privée de vente de parts sociales. Ce document, daté du 1er juin 2016, montre qu'Alonso Egurrolla a transféré à Cerdán 1.350 parts sur les 3.000 de la société, représentant ainsi 45 % des parts.
Cette transaction a eu lieu un an après que, selon les enquêteurs, les corruptions auraient commencé. Servinabar est mentionnée dans le cadre d'une présumée manipulation des adjudications de travaux publics en échange de commissions. Cerdán et l'ex-conseiller ministériel Koldo García seraient à l'origine de cette affaire, à laquelle se serait ensuite joint l'ex-ministre des Transports, José Luis Ábalos.
La découverte de ce document pourrait avoir des répercussions significatives sur l'enquête en cours. La UCO continue d'explorer les liens entre les différents acteurs impliqués dans cette affaire. L'implication de figures politiques de premier plan souligne la gravité des accusations de corruption dans le secteur public.
Les autorités devront maintenant évaluer l'impact de ces révélations sur les procédures judiciaires. Cela pourrait également entraîner une révision des pratiques de transparence et d'éthique au sein des institutions publiques.
En résumé, la découverte d'un document révélateur par la UCO met en lumière des liens troublants entre des personnalités politiques et des entreprises. Les implications de cette affaire sont vastes et pourraient redéfinir la perception de la corruption au sein des institutions publiques. L'enquête se poursuit, et les prochains développements seront cruciaux pour la justice.