Cette installation qui s’élève en plein océan doit être achevée d’ici la fin de l’année. À moitié construite, elle commence déjà à produire de l’électricité. À terme, 61 éoliennes fourniront la consommation électrique de 800 000 personnes, soit l’équivalent de la population de la Vendée.
La vision est toujours aussi incongrue : comme dans la célèbre comptine, pour une fois, les petits bateaux ont bien des jambes. Le navire « Vole-Au-Vent », bien campé sur ses appendices qui viennent s’appuyer sur le plancher océanique, assemble, au beau milieu de l’océan Atlantique, des éoliennes qui culminent à 200 m de haut.
« On a toujours des yeux d’enfants face à ces engins monumentaux qui permettent de s’affranchir des conditions en mer pour l’installation de telles machines », sourit Yannick Raymond, directeur de l’action territoriale et de l’environnement de la société Éoliennes en mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (Emyn).
Ainsi surélevés, le navire et sa grue de 1 500 tonnes ne sont plus soumis ni à la houle ni à la marée. Le mât, la nacelle et, une à une, les trois pâles de chaque machine peuvent ainsi être montés tour à tour. Cette technologie permet une installation efficace et rapide.
« Il faut deux ans pour construire le parc mais la phase d’assemblage des éoliennes va très vite : elles peuvent être érigées en 24 heures et commencer à produire en 48 heures », souligne-t-il. Cette rapidité est essentielle pour répondre à la demande croissante d'énergie renouvelable.
En somme, cette installation éolienne en mer représente une avancée majeure dans le domaine des énergies renouvelables. Avec des technologies innovantes et une vision audacieuse, elle pourrait transformer le paysage énergétique de la région. L’avenir de l’énergie est en mer, et cette initiative en est un parfait exemple.