Le fabricant japonais Nintendo a récemment déposé la marque « Super Mario » à l'échelle mondiale. Cependant, un petit supermarché au Costa Rica, également nommé « Super Mario », a remporté une bataille judiciaire contre cette multinationale.
Le conflit a commencé lorsque Nintendo a exercé des pressions pour que le commerce change de nom. Malgré la notoriété de la marque, le supermarché a maintenu que son nom n'était pas une imitation, mais plutôt une coïncidence.
Le Registre national du Costa Rica a finalement statué en faveur de l'épicerie. Cette décision repose sur une faille juridique qui permet à l'entreprise de conserver son nom. Nintendo avait déposé la marque dans diverses catégories, mais pas spécifiquement pour les épiceries.
Cette victoire a été accueillie avec soulagement par le propriétaire du supermarché. Il a exprimé sa joie sur les réseaux sociaux, soulignant les défis auxquels ils ont fait face face à une entreprise aussi puissante.
Carlos Alfaro, fils du fondateur, a partagé son bonheur sur Facebook. Il a admis qu’ils avaient envisagé d'abandonner la lutte. « Comment pouvions-nous gagner face à un tel monstre commercial ? », a-t-il écrit.
Il a également rendu hommage à son père, qui a dirigé le magasin pendant plus de 52 ans. Pour lui, son père est le véritable Super Mario, incarnant l'esprit de leur commerce local.
Le supermarché se distingue par son logo, représentant un chariot de supermarché jaune et bleu, accompagné du slogan « Super Mario - Su lugar de confianza ». Cela renforce leur identité sans lien avec la franchise de jeux vidéo.
Cette situation souligne l'importance de la propriété intellectuelle et des droits des petites entreprises face aux grandes marques.
Ce conflit entre Nintendo et le supermarché « Super Mario » au Costa Rica met en lumière les défis de la propriété de marque. La décision du Registre national a permis à l'épicerie de conserver son identité, tout en célébrant l'héritage familial de son fondateur.