
L’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse a débuté fin juillet, touchant rapidement les élevages. Aujourd’hui, la région semble épargnée, mais les souvenirs de cette crise demeurent vifs. « Cette nouvelle crise dans le Sud-Ouest réveille forcément notre traumatisme de cet été. Nous sommes de tout cœur avec les éleveurs qui doivent traverser cela », déclare André Pernet, éleveur de 63 ans.
André, à la Ferme de Grange Neuve, ressent profondément la douleur de ses confrères. Certains de leurs troupeaux ont été contaminés par la DMC, quelques mois après la première vague qui avait touché la Savoie, la Haute-Savoie et l’Ain. « Pour nous, cet épisode était passé. Ça a été comme une guerre », se remémore-t-il.
André se souvient des moments difficiles : « On se levait la boule au ventre. » Chaque jour, il a dû faire face à l'incertitude et à la peur de voir son cheptel touché. Il a mis en place toutes les mesures nécessaires pour endiguer l’épidémie et protéger le reste de son cheptel local et français.
Dans la salle de traite, où la trayeuse aspire 1000 litres de lait par jour pour produire le fromage de l’abbaye de Tamié, André retrace son parcours. Éleveur depuis 1985, il a vécu des épreuves mais reste déterminé à surmonter cette nouvelle crise.
Face à cette situation, la solidarité entre éleveurs est essentielle. André souligne l'importance de s'entraider durant ces moments difficiles. Les expériences partagées renforcent les liens et permettent de trouver des solutions ensemble.
Les éleveurs, bien que touchés, continuent d'avancer. Ils savent que la résilience est primordiale pour surmonter les défis que pose cette épidémie. La communauté agricole se mobilise pour soutenir ceux qui en ont besoin.
La crise de la dermatose nodulaire contagieuse a laissé des marques indélébiles dans le cœur des éleveurs. André Pernet et ses confrères font face à des défis immenses, mais leur détermination et leur solidarité sont des atouts précieux. Ensemble, ils espèrent un avenir meilleur pour leurs troupeaux et leur profession.