Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, situé dans la Manche, était à l'arrêt depuis le 15 février en raison de problèmes techniques. Samedi soir, EDF a annoncé qu'il a été reconnecté au réseau électrique. Ce redémarrage a eu lieu deux jours avant la date prévue.
Les opérations de redémarrage ont été couronnées de succès, permettant de coupler le réacteur au réseau électrique. EDF a précisé que cette connexion a été réalisée après plusieurs reports pour des opérations de maintenance supplémentaires.
Selon les informations d'EDF, la puissance disponible du réacteur est de 90 MW, bien en dessous de sa puissance maximale de 1 620 MW. Des essais avec variation de puissance sont programmés jusqu'à mercredi, afin de garantir un fonctionnement optimal.
Le groupe a également maintenu son planning prévisionnel, visant à atteindre la pleine puissance d'ici l'été 2025. Cela représente un objectif de 100 % de puissance nominale pour le réacteur.
Le réacteur a été arrêté pour réaliser un certain nombre d'interventions nécessaires. Ce processus a été prolongé pour effectuer des opérations de maintenance supplémentaires, comme l'a expliqué EDF.
Les interventions comprenaient des travaux sur un circuit de refroidissement utilisant l'eau de mer, ainsi que sur le groupe turbo alternateur. Cela a impliqué des ajustements sur trois paliers, essentiels pour le fonctionnement des rotors.
Ce réacteur de troisième génération a déjà connu deux phases d'arrêt programmées depuis son raccordement au réseau en décembre 2024, un événement qui a subi un retard de 12 ans. EDF a averti que la montée en puissance du 57e réacteur nucléaire français sera un processus progressif.
Il est prévu que ce processus nécessite plusieurs arrêts de maintenance programmée et pourrait également inclure des opérations imprévues. Cela souligne la complexité du redémarrage et de la montée en puissance du réacteur.
Le redémarrage du réacteur EPR de Flamanville marque une étape importante pour EDF. Malgré les retards et les défis techniques, l'entreprise continue de travailler vers l'objectif de pleine puissance. Les prochaines semaines seront cruciales pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du réacteur.