« Bonjour, Je Suis Du Service Antifraude » : Le Faux Conseiller Bancaire A Escroqué 68 000 Euros

Condamnation pour Escroquerie

Un homme originaire de Gonesse (Val-d’Oise) a été condamné à deux ans de prison pour escroquerie par le tribunal d'Évry-Courcouronnes. Ce verdict fait suite à une série d'appels frauduleux où des escrocs se faisaient passer pour des conseillers bancaires afin de soutirer des informations sensibles aux victimes.

Ces appels, souvent alarmants, commencent par des phrases telles que « Bonjour, c’est le centre des oppositions de votre banque... ». Face à ce type de communication, il est crucial de raccrocher et de contacter sa banque directement. En 2023-2024, 16 personnes ont été victimes de ces escroqueries dans des villes comme Lardy et Longjumeau (Essonne).

Les Détails de l'Affaire

Le tribunal correctionnel d’Évry a prononcé une peine de deux ans, dont un an sous surveillance électronique, et une amende de 5 000 euros pour l’auteur des appels. Un complice a également été condamné à 6 mois de prison sous surveillance électronique pour avoir récupéré une carte bancaire chez une victime.

Un troisième individu, âgé de 18 ans à l'époque, a reçu une peine de 2 mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende. Il avait accepté d’ouvrir un compte relais sous un faux nom pour faciliter le transfert d’argent volé, en échange de 300 euros.

Impact Financier des Escroqueries

Le préjudice total causé par ces escroqueries s'élève à plus de 68 000 euros. Certaines victimes ont perdu plus de 20 000 euros sur leur compte bancaire. Les gendarmes de la brigade de recherche d’Étampes ont mené une enquête minutieuse pour identifier les victimes.

Les escrocs ont utilisé des techniques sophistiquées, convainquant les victimes que leur carte bancaire était compromise. L'une des victimes a été persuadée qu'un coursier viendrait récupérer sa carte pour la remettre aux enquêteurs.

Comportement des Escrocs

Le coursier impliqué a eu l'audace de se filmer en train de retirer de l'argent avec la carte de sa victime, se moquant du fait qu'il ne restait que 2 centimes sur le compte après ses retraits. Ce dernier ne s'est pas présenté à l’audience, laissant un vide dans le procès.

Le prévenu le plus jeune a expliqué avoir été attiré par une publicité sur Snapchat et Instagram, promettant 300 euros. Il a ensuite transmis son RIB et son identité, ce qui a permis à l'escroc d'ouvrir un compte relais sous un faux nom.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les dangers des escroqueries téléphoniques et l'importance de la vigilance. Les victimes doivent être conscientes des techniques utilisées par les escrocs et réagir rapidement en cas de soupçon. La condamnation de ces individus est un pas vers la justice, mais la sensibilisation reste essentielle pour prévenir de futures escroqueries.