Lucien Aubey, ancien footballeur, est accusé d'escroquerie par son voisin Sébastien, qui lui aurait confié près de 150 000 euros pour un projet de label artistique. Le procès est prévu pour le 31 mars à Toulouse.
Entre janvier 2015 et 2017, Aubey et son ami Mohamed Dia auraient soutiré des fonds à Sébastien, qui espérait investir ses indemnités d'accident. Au lieu de cela, il a été arnaqué dans une affaire d'escroquerie.
Le projet de label, censé promouvoir des artistes émergents, a été présenté comme une opportunité lucrative. Sébastien a été convaincu par l'intervention de Franck Ribéry, qui a vanté la solidité du projet.
En 2015, Aubey et Ribéry ont été interrogés dans une affaire de proxénétisme, mais n'ont pas été poursuivis. Sébastien a commencé à douter de la bonne foi d'Aubey après avoir pris connaissance d'écoutes téléphoniques.
Une plainte a été déposée en 2016, marquant le début de la lutte juridique de Sébastien pour récupérer son argent.
Lors de la mise en examen d'Aubey en 2020, son avocat, Me Simon Cohen, a affirmé que c'était une affaire de placement et de dettes commerciales, et non d'escroquerie. Il a dénoncé une instrumentalisation de la justice.
De son côté, l'avocat de Sébastien, Me Laurent de Caunes, a souligné que son client, en situation de vulnérabilité, avait été arnaqué. Il a exprimé que cette affaire affectait gravement la vie de son client et de sa famille.
L'affaire Lucien Aubey soulève des questions sur la confiance et les investissements dans le milieu artistique. Le procès à venir pourrait apporter des éclaircissements sur les allégations d'escroquerie et les conséquences pour toutes les parties impliquées.