La corrida de cet après-midi à la Feria de San Isidro marque la première apparition d'Andrés Roca Rey dans le cycle. Ce moment promet d'être captivant pour les amateurs de tauromachie.
Andrés Roca Rey, accompagné d'Emilio de Justo et de Tomás Rufo, se présentera avec des taureaux de Victoriano del Río. Cette combinaison de talents promet une performance mémorable.
Emilio de Justo et Hernán Ocampo, surnommé Guerrita Chico, partagent une relation unique. Ils ont construit une grande amitié depuis les débuts d'Ocampo en Espagne, où il s'est installé à Caceres pour s'entraîner quotidiennement avec De Justo.
De Justo décrit leur lien comme « quasi fraternel ». Cette camaraderie a été renforcée par leurs expériences communes, notamment lors des voyages en Colombie.
Une histoire marquante remonte à une corrida à Tuta, dans le district de Boyacá. Guerrita Chico faisait face à un dilemme : son mozo de espadas travaillait également pour un autre torero, José Luis Angelino, ce jour-là. Cela a créé une situation délicate.
Pour résoudre le problème, De Justo a proposé de remplacer le mozo de espadas. Il a ainsi pu aider Guerrita tout en espérant gagner un peu d'argent. Ce jour-là, la corrida a pris une tournure inattendue.
Finalement, le mozo de espadas expérimenté a utilisé son astuce et a réussi à s'emparer des deux salaires. De Justo, amusé, se souvient : « J'étais son mozo de espadas, et en plus, gratuitement. Guerrita, tu me dois une ». Cette anecdote illustre parfaitement l'esprit de camaraderie qui règne dans le monde de la tauromachie.
La corrida de cet après-midi promet d'être un moment fort, non seulement pour les performances des toreros, mais aussi pour les histoires qui l'entourent. Les liens d'amitié et les anecdotes comme celle d'Emilio de Justo et Guerrita Chico enrichissent l'univers de la tauromachie et la rendent encore plus fascinante.