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La crise européenne de l'Espagne : l'échec de Cuerpo au sein de l'Eurogroupe s'ajoute à l'isolement de Ribera à la Commission et au "mécontentement" envers Sánchez à l'OTAN

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Espagne - La crise européenne de l'Espagne : l'échec de Cuerpo au sein de l'Eurogroupe s'ajoute à l'isolement de Ribera à la Commission et au "mécontentement" envers Sánchez à l'OTAN

Introduction

Carlos Cuerpo ne sera pas le président du Eurogroupe. Il ne s'est même pas présenté à la votation qui a eu lieu hier.

Le retrait de Cuerpo

"Nous n'avions pas les soutiens nécessaires pour mener à bien la candidature", a reconnu le ministre de l'Économie avant la réunion de l'organe. Dans le contexte actuel, avec de grands défis pour la zone euro, il est crucial de promouvoir l'unité et d'éviter la fragmentation au sein de l'Eurogroupe.

Pour cette raison, le ministre a décidé de se retirer pour favoriser une élection basée sur le consensus. Cela lui a permis d'éviter une défaite cuisante lors du vote, un processus duquel s'est également retiré le lituanien Rimantas Sadzius.

Le maintien de Pascal Donohoe

Le vote a permis à l'irlandais Pascal Donohoe de rester à la tête de l'organe pour au moins deux ans et demi supplémentaires. Le échec de Cuerpo était prévisible, car Donohoe bénéficiait du soutien du Parti Populaire Européen.

À Bruxelles, peu de gens croyaient en la candidature du responsable de l'Économie. Les précédents n'étaient guère encourageants, car Luis de Guindos et Nadia Calviño avaient également échoué dans le même processus, bien qu'ils aient atteint le vote.

Contexte politique et priorités

Le gouvernement a insisté pour présenter Cuerpo, affirmant que sa candidature avait été bien accueillie et qu'il y avait des possibilités. Cela s'est produit en pleine crise nationale, avec des affaires de corruption touchant le président du gouvernement.

La défaite de Cuerpo souligne la perte d'influence de l'Espagne face à un mouvement vers la droite en Europe. De plus, la transition verte est désormais reléguée au second plan, au profit de la préparation à un éventuel conflit avec la Russie.

Impact sur la vice-présidence de Teresa Ribera

Teresa Ribera, vice-présidente exécutive pour une transition propre, juste et compétitive, se trouve dans une situation délicate. Lors de sa nomination, elle était censée être la numéro 2 de la présidente de la Commission européenne.

Cependant, la gestion présidentielle d'Ursula von der Leyen limite l'espace d'action des membres du Collège des commissaires. Les changements de priorités et le virage politique au sein de l'UE influencent également sa position.

Relations tendues à Bruxelles

Les membres du Parti Populaire Européen dominent la Commission, rendant difficile la collaboration avec les socialistes. À Bruxelles, il est rapporté que Ribera a eu plusieurs désaccords avec Dan Jorgensen, le commissaire à l'énergie.

La situation est aggravée par la volonté de Jorgensen de renforcer les dépenses militaires, un point de friction avec l'Espagne. La première ministre danoise, Mette Frederiksen, a également eu des différends avec Sánchez lors d'une récente réunion de l'OTAN.

Isolement de Ribera

La semaine dernière, après un dîner de gala marquant le début de la présidence danoise du Conseil européen, Ribera s'est retrouvée isolée. Tous les commissaires étaient entourés de journalistes ou en discussion, sauf elle.

Lorsque le président du Conseil européen, Antonio Costa, a dû s'absenter, Ribera est restée seule, illustrant ainsi son isolement croissant au sein de l'organe.

Conclusion

En somme, la situation de Carlos Cuerpo et de Teresa Ribera met en lumière les défis auxquels l'Espagne est confrontée dans le contexte européen actuel. La perte d'influence et les changements de priorités soulignent la nécessité d'une réflexion sur la position de l'Espagne au sein de l'UE.

Publié le : 8 juillet 2025
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