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Espagne, Écartée Du Nouveau Géant Des Satellites Européens : Elle Aura À Peine 5 % De La Main-D'œuvre Dans Le Premier Grand Cas De Concurrence De Teresa Ribera

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Espagne - Espagne, Écartée Du Nouveau Géant Des Satellites Européens : Elle Aura À Peine 5 % De La Main-D'œuvre Dans Le Premier Grand Cas De Concurrence De Teresa Ribera

Introduction

Le projet de créer un géant spatial européen pour rivaliser avec Elon Musk prend forme. Ce projet, impliquant Airbus, Thales et Leonardo, devient un enjeu politique majeur pour la commissaire à la concurrence, Teresa Ribera. Alors que son attention était auparavant tournée vers les entreprises technologiques américaines, elle se retrouve face à des défis monopolistiques et géopolitiques.

Un Accord Stratégique

Le récent accord entre Airbus, Thales et Leonardo vise à créer un leader européen dans la fabrication de satellites. Ce projet répond aux recommandations du rapport Draghi, mais soulève des questions cruciales. En effet, il concentre le secteur de la fabrication des satellites sous une seule entité, tout en renforçant la position de l'acteur italien majeur.

Ce développement laisse de côté l'Espagne et l'Allemagne, qui pourraient se retrouver exclues des contrats spatiaux européens. En Espagne, environ 1.400 employés seront affectés, tandis qu'Airbus contribuera avec environ 1.000 postes, ajoutant à ceux de Telespazio Ibérica et Thales Alenia Space.

Le Rôle de l'Italie

La France a longtemps soutenu ce projet, mais l'Italie, sous la direction de la première ministre Giorgia Meloni, a joué habilement ses cartes. En janvier, elle a engagé des discussions avec Elon Musk pour établir une réseau de communications sécurisées. Ce mouvement a été perçu comme une tentative de rapprocher les relations avec les États-Unis.

Il est important de noter que cette démarche pourrait également être une stratégie diplomatique pour garantir à Leonardo, le plus petit partenaire, un rôle significatif dans les futurs contrats européens. Le contrat de communications sécurisées Iris2, d'une valeur de 10 milliards d'euros, a été attribué à des entreprises françaises et espagnoles, laissant Leonardo en position de sous-traitant.

Défis et Perspectives

Le nouvel accord doit être renouvelé avec le budget européen en 2027, coïncidant avec la fusion prévue. Ce groupe, générant 6,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, vise à s'établir dans la fabrication et l'exploitation de satellites. Cela représente un défi pour la concurrence européenne, nécessitant potentiellement des engagements supplémentaires.

La situation est délicate pour des acteurs comme Hispasat, qui dépend de la fabrication de satellites par ces entreprises. Si ces dernières commencent à les concurrencer, cela pourrait nuire à leur position sur le marché.

Réactions des Travailleurs

Avant tout, l'accord doit obtenir l'approbation des comités de travailleurs. En France, la réception de cet accord a été mitigée, avec des inquiétudes concernant des réductions d'effectifs. La CGT a mis en garde contre la création d'un "monopole" qui pourrait imposer des prix aux agences publiques.

Malgré des coupes de 3.000 emplois précédant la fusion, l'impact sur l'emploi pourrait être limité cette fois-ci. Cependant, des questions demeurent sur la nouvelle structure de direction et les compensations pour les entreprises concernées.

Conclusion

Le projet de fusion entre Airbus, Thales et Leonardo représente un tournant significatif dans l'industrie spatiale européenne. Alors que des défis politiques et économiques se profilent à l'horizon, la manière dont cette initiative sera mise en œuvre aura un impact durable sur le secteur. Les prochaines étapes seront cruciales pour déterminer l'avenir de la concurrence et de l'innovation en Europe.

Publié le : 24 octobre 2025
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