Des radicaux de gauche encapuchés ont empêché Iván Espinosa de los Monteros de donner une conférence à la Faculté de Sciences Politiques et Sociologie de l'Université Complutense, prévue pour cet après-midi à 17h00. Les manifestants ont bloqué l'accès à la salle où se tenait l'événement, scandant "ici sont les antifascistes" et "dehors les fascistes de l'Université".
En outre, cachés derrière une misive où il était écrit "contre sa réaction et privatisation, organisation", les radicaux ont agi de manière agressive. Certains, depuis différents points du bâtiment, ont lancé des objets en direction de l'ancien dirigeant de Vox, blessant même un de ses escorts.
Malgré le déploiement des agents de la Police Nationale et de l'UIP devant l'entrée du bâtiment, plusieurs personnes se sont rassemblées à l'intérieur de la faculté avant l'arrivée du politique. Espinosa a franchi le seuil de la porte menant au campus de Somosaguas, escorté et accompagné par des étudiants de l'organisation Liberté Sans Colère, qui avait convoqué la conférence.
Les étudiants qui soutenaient sa présence criaient : "Liberté ! Liberté !". Espinosa de los Monteros, s'accrochant à un méga-phone et monté sur un banc, a déclaré : "Il est prouvé qui sont les fascistes et qui défend la liberté, le droit de parler à l'université".
Cette situation soulève des questions importantes sur la liberté d'expression dans les universités. Les tensions entre différentes idéologies politiques sont palpables, et les manifestations comme celle-ci illustrent les défis auxquels font face les institutions académiques. La université devrait être un lieu de débat et de réflexion, mais cela nécessite un environnement où toutes les voix peuvent s'exprimer sans crainte de violence.
Les actions des radicaux de gauche mettent en lumière la nécessité de protéger le droit à la parole, même lorsque les opinions sont polarisées. Les universités doivent rester des espaces de pensée critique et de dialogue, où les idées peuvent être discutées ouvertement.
En conclusion, l'incident survenu à l'Université Complutense démontre les tensions croissantes autour de la liberté d'expression dans le milieu universitaire. Il est essentiel que les institutions académiques trouvent un équilibre entre la sécurité et la protection des droits fondamentaux. La liberté de parole doit être soutenue pour garantir un véritable échange d'idées et de perspectives.