Soraya Sáenz de Santamaría a maintenu ce lundi sa position concernant l'existence de la police patriote, qui fait l'objet d'une enquête dans le cadre de la commission du Congrès des Députés. Cette enquête porte sur l'Opération Catalogne, impliquant l'utilisation supposée de la Police Nationale et de la Garde Civile pour surveiller des leaders indépendantistes entre 2012 et 2017.
Elle a affirmé avec force que "de ce qui ne s'est pas produit, il est difficile de m'informer". En outre, l'ancienne vice-présidente a nié tout lien avec le prétendu espionnage d'Artur Mas, l'ex-président de la Generalitat, via le logiciel Pegasus. Cette information a été révélée par Citizen Lab et diffusée par RAC1 quelques heures avant son audition parlementaire.
Au cours de son intervention, Sáenz de Santamaría a déclaré qu'elle ignorait l'existence du document incriminant et les méthodes utilisées, ce qui lui fait douter de sa crédibilité. Elle a également exprimé son étonnement sur le timing de cette révélation, le qualifiant de curieux.
Durant plus de deux heures, elle a nié toute irrégularité au sein du Centre National de Recherche (CNI) pendant la période où elle était responsable. "Je n'ai jamais donné d'instruction qui ne soit pas conforme à la Constitution et aux lois", a-t-elle souligné.
L'Opération Catalogne a suscité de nombreuses controverses. Elle concerne l'utilisation des forces de l'ordre pour surveiller des personnalités politiques. Cette situation a soulevé des questions sur le respect des droits civils et des libertés individuelles.
Les accusations d'espionnage ont des implications importantes pour le gouvernement de Mariano Rajoy. Elles mettent en lumière les tensions entre l'État espagnol et les mouvements indépendantistes catalans. Ces tensions persistent et continuent d'alimenter le débat public.
Les déclarations de Sáenz de Santamaría pourraient avoir des répercussions sur la perception du public vis-à-vis du gouvernement. Les citoyens s'interrogent sur l'intégrité des institutions et le respect des lois. Ces préoccupations pourraient influencer les futures élections et la confiance envers les dirigeants.
De plus, la gestion de cette affaire pourrait affecter les relations entre le gouvernement espagnol et la Catalogne. Les tensions politiques pourraient s'intensifier, rendant le dialogue plus difficile.
En résumé, Soraya Sáenz de Santamaría a défendu son intégrité et celle des institutions pendant son témoignage. Elle a fermement nié toute implication dans des actes illégaux. Cette affaire continue de susciter des débats et des inquiétudes quant à la transparence et à la légalité des actions des autorités, tant au niveau national qu'international.