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« Une lueur d'espoir » pour la vie marine lors de la conférence océanique de l'ONU

Publié le : 13 juin 2025

Un espoir pour la vie marine lors de la conférence de l'ONU sur les océans

La conférence de l'ONU sur les océans a été saluée comme un succès, avec un nombre croissant de pays ratifiant un traité clé pour protéger la vie marine. Plus de 200 pays se sont réunis à Nice, France, pour aborder les enjeux urgents auxquels sont confrontés nos océans. Cet événement se termine aujourd'hui.

Les mers du monde sont menacées par des pollutions plastiques et le changement climatique. Sir David Attenborough a exprimé son horreur face aux dommages causés par certaines méthodes de pêche, espérant que les dirigeants réalisent l'importance des océans pour tous.

Le traité des hautes mers et ses implications

L'objectif principal de la conférence était de faire ratifier le Traité des Hautes Mers par 60 pays afin de le mettre en vigueur. Signé il y a deux ans, ce traité vise à protéger 30% des océans. Vendredi, 50 pays avaient déjà ratifié, et d'autres ont promis de le faire d'ici la fin de l'année.

Ce progrès, notamment sur les plastiques et la pêche illégale, a ravivé la confiance dans la capacité des gouvernements à coopérer. Tony Long, PDG de Global Fishing Watch, a déclaré que la conférence avait donné un aperçu d'espoir sur les défis océaniques.

Les engagements nationaux pour protéger les mers

Des pays ont également promis de mettre en place des zones marines protégées (ZMP) dans leurs propres eaux. Le Royaume-Uni a annoncé son intention d'interdire le chalutage de fond dans un tiers de ses ZMP. Cette demande, longtemps portée par des ONG, a été soutenue par Sir David Attenborough.

De plus, la Polynésie française a lancé la plus grande ZMP jamais créée, interdisant la pêche extractive sur 900 000 km², soit quatre fois la taille du Royaume-Uni. Avec ces engagements, 10% des océans sont désormais protégés.

Les défis de la pêche destructrice et de l'exploitation minière

Malgré les avertissements du président français Macron sur les dangers de l'exploitation minière en profondeur, les pays restent divisés. La semaine dernière, 2 000 scientifiques ont recommandé de suspendre toutes les explorations en profondeur, mais seulement 37 pays ont appelé à un moratoire.

Pradeep Singh, expert en droit environnemental, a souligné la nécessité d'un cadre réglementaire avant toute activité minière. Bien que l'administration Trump ait abandonné une approche mondiale, la plupart des pays n'approuvent pas cette stratégie.

La lutte contre la pollution plastique

La pollution plastique est un problème majeur pour les océans, avec près de 200 trillions de morceaux de plastique présents. Si aucune action n'est entreprise, ce chiffre pourrait tripler d'ici 2040. Les produits chimiques contenus dans ces plastiques menacent la vie marine, selon des experts.

À la conférence, 97 pays, dont le Royaume-Uni, ont signé une déclaration politique conjointe pour un traité ambitieux sur la réduction de la production de plastique. Cependant, cette initiative n'incluait qu'un des dix principaux pays producteurs de pétrole, le Canada, ce qui complique les engagements.

Conclusion

La conférence de l'ONU sur les océans a mis en lumière des enjeux cruciaux pour l'avenir de nos mers. Bien que des avancées aient été réalisées, le chemin reste long pour protéger efficacement nos océans. Les gouvernements doivent continuer à collaborer et à renforcer les lois internationales pour assurer la santé de notre planète.

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