Le président américain, Donald Trump, s'apprête à signer des documents dans son bureau présidentiel. Cette situation soulève des questions sur la conformité des entreprises européennes avec les nouvelles règles américaines de non-discrimination positive. Les ambassades en France et en Allemagne ont révélé que les États-Unis ne prévoient pas d'effectuer de vérifications des déclarations reçues.
Les missions diplomatiques américaines examinent actuellement leurs contrats et subventions pour garantir leur conformité avec les récents décrets relatifs à la discrimination et à l'inclusion. Ces mesures ont suscité l'indignation de plusieurs responsables politiques européens, qui craignent pour les valeurs de diversité et d'équité.
Les prestataires et bénéficiaires de subventions sont invités à fournir une certification de conformité. Cependant, aucune vérification n'est requise, laissant les entreprises évaluer elles-mêmes leur situation. Cette approche soulève des doutes quant à l'efficacité réelle de ces règles.
Des entreprises de plusieurs pays européens, dont la France, la Belgique et le Danemark, ont reçu des courriers les interrogeant sur l'existence de programmes internes de lutte contre les discriminations. Ces lettres demandent aux contractants de certifier qu'ils ne mettent pas en œuvre de programmes enfreignant les lois fédérales anti-discrimination des États-Unis.
Le ministre danois de l'Industrie a appelé à une réponse européenne, tandis que le ministre belge des Affaires étrangères a affirmé que son pays ne reculera pas sur le principe de la diversité. La ministre française du Travail a souligné que diversité et inclusion sont des valeurs partagées et non négociables.
Une source diplomatique a estimé que cette mesure n'aurait qu'un impact très limité. La France dispose déjà d'une loi contre les pratiques discriminatoires, qui est conforme aux objectifs du décret américain. Cela soulève des questions sur la nécessité de ces nouvelles règles.
Les entreprises européennes pourraient donc voir ces exigences comme une formalité, sans réel changement dans leurs pratiques. Cela pourrait également créer un climat de méfiance vis-à-vis des intentions américaines.
En somme, les nouvelles règles américaines de non-discrimination positive suscitent des réactions vives en Europe. Les entreprises sont confrontées à des exigences qui semblent plus symboliques qu'efficaces. Alors que le débat sur la diversité et l'inclusion se poursuit, il est essentiel de maintenir des valeurs qui ne sont pas à négocier.