Les États-Unis et l'Ukraine annoncent des avancées dans le plan de paix après les négociations de Genève

Progrès du plan de paix après les discussions de Genève

Les récents pourparlers entre les États-Unis et l'Ukraine ont signalé des avancées significatives vers un plan de paix. Alors que les attaques russes se poursuivent, les négociateurs des deux pays ont élaboré un cadre de paix "mis à jour et affiné". Ils prévoient de continuer leur travail "intensif" dans les jours à venir.

Selon une déclaration conjointe, les discussions à Genève ont été "très productives". Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a mentionné qu'il y avait eu un "énorme progrès" dans l'élaboration d'un plan, bien que ce dernier ait été accueilli avec prudence par la Russie. En revanche, les dirigeants à Kyiv et en Europe le considèrent comme trop favorable au Kremlin.

Objectifs des négociations

Rubio a souligné qu'il restait "encore du travail à faire". De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a noté des "signaux" indiquant que l'équipe de Trump les entendait. Cela montre une volonté d'avancer, malgré les tensions persistantes.

Les équipes de négociation à Genève ont eu une "très bonne journée", selon Rubio. L'objectif principal était de réduire les "points ouverts" du plan américain de 28 points, et les parties impliquées ont réussi à y parvenir de manière "substantielle".

Les enjeux du plan de paix

Les détails du plan soutenu par les États-Unis n'ont pas été publiés dans leur intégralité, mais des éléments majeurs ont fuité. Parmi eux, l'Ukraine devrait retirer ses troupes de certaines zones de la région de Donetsk, et une reconnaissance internationale du contrôle de facto russe sur Donetsk et Luhansk est attendue.

Le plan inclut également le gel des frontières des régions de Kherson et de Zaporizhzhia le long des lignes de bataille actuelles. L'Ukraine devrait limiter la taille de son armée à 600 000 soldats, contre environ 880 000 actuellement.

Engagements et garanties

Un engagement crucial du projet stipule que l'Ukraine ne cherchera pas à rejoindre l'OTAN. En échange, Kyiv recevrait des "garanties de sécurité fiables", mais les détails restent flous. Le document mentionne également que "l'on s'attend" à ce que la Russie n'envahisse pas ses voisins.

De plus, le projet suggère que la Russie sera "réintégrée dans l'économie mondiale", par la levée des sanctions et la possibilité de réintégrer le groupe des G7. Cela soulève des questions sur les implications pour la sécurité en Europe.

Réactions et perspectives

Les réactions aux discussions à Genève ont été variées. Trump a accusé les dirigeants ukrainiens de montrer "zéro gratitude" pour les efforts américains. Pendant ce temps, l'Europe continue d'acheter du pétrole à la Russie, ce qui complique la situation.

Rubio a déclaré qu'il était "très optimiste" quant à l'atteinte d'un accord dans un délai raisonnable. Que ce soit jeudi ou la semaine suivante, il espère que les négociations aboutiront rapidement.

Conclusion

Les pourparlers à Genève représentent une étape importante vers un éventuel accord de paix. Malgré les défis, les négociateurs semblent déterminés à progresser. Les implications de ce plan pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique de la guerre en Ukraine et sur la sécurité en Europe.