La Maison Blanche a affirmé qu'un homme, déporté à tort vers El Salvador, ne pourra jamais revenir vivre aux États-Unis. Cette déclaration survient alors que des tensions montent autour de la gestion des déportations par l'administration américaine.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a réaffirmé que Kilmar Ábrego García, un citoyen salvadorien, avait des liens avec le gang MS-13. Malgré les preuves fournies par sa famille et son avocat, Leavitt a maintenu ces accusations lors d'une conférence de presse.
Un juge du Maryland a ordonné le retour de M. Ábrego García aux États-Unis. Cependant, le président salvadorien, Nayib Bukele, a déclaré qu'il n'avait pas le pouvoir de le faire. Cette situation illustre les tensions croissantes entre l'exécutif et le judiciaire concernant l'immigration.
Karoline Leavitt a également qualifié M. Ábrego García de "battant de femmes", citant une ordonnance de protection déposée par sa femme. Cette dernière, Jennifer Vasquez Sura, a affirmé qu'elle avait demandé cette ordonnance par précaution, et que le couple avait pu résoudre leurs problèmes.
Les allégations de violence domestique ont ajouté une couche de complexité à cette affaire. Son avocat, Benjamin Osorio, a questionné la légalité des actions du gouvernement, soulignant que la déportation était une erreur administrative.
Kilmar Ábrego García a été déporté le 15 mars, malgré une ordonnance de 2019 qui lui offrait une protection légale. Un juge a récemment statué que son expulsion violait cette décision judiciaire. La Cour suprême des États-Unis a partiellement confirmé ce jugement, demandant à l'administration de faciliter son retour.
Le rapport d'état de mercredi a révélé qu'il n'y avait eu "aucune mise à jour" sur les efforts pour ramener M. Ábrego García. Cela a suscité des inquiétudes quant à la transparence des actions de l'administration.
Le sénateur du Maryland, Chris Van Hollen, a tenté de rencontrer M. Ábrego García au Salvador, mais a été refusé. Il a exprimé son indignation lors d'une conférence de presse, appelant à la libération d'un homme qui n'a été accusé d'aucun crime.
En réponse, la Maison Blanche a critiqué Van Hollen pour ne pas avoir contacté la famille de Rachel Morin, une femme assassinée par un immigrant illégal. Cette situation met en lumière les défis auxquels font face les responsables politiques en matière d'immigration.
La déportation de Kilmar Ábrego García soulève des questions importantes sur les pratiques d'immigration et les droits des individus. Alors que la Maison Blanche maintient sa position, les implications juridiques et politiques de cette affaire continuent d'évoluer, révélant des tensions profondes au sein du système judiciaire américain.