Une étudiante diplômée, Ranjani Srinivasan, a fui les États-Unis par crainte d'être arrêtée dans le cadre d'une répression contre les manifestants pro-palestiniens. Elle nie les accusations des autorités américaines l'accusant de soutenir Hamas.
Ranjani, qui était étudiante à l'Université de Columbia, a quitté le pays pour le Canada après que son visa étudiant a été soudainement révoqué. Elle a été surprise d'apprendre que des agents de l'immigration cherchaient à la détenir.
Dans une interview exclusive, elle a partagé ses craintes pour sa sécurité. Elle a déclaré : "Je ne suis pas une sympathisante des terroristes", en réponse à la terminologie utilisée par le Département de la sécurité intérieure des États-Unis.
Srinivasan a spécifiquement nié sa participation à une manifestation de grande envergure à l'Université de Columbia, où des étudiants avaient occupé un bâtiment. Elle a exprimé son inquiétude face à la répression croissante des manifestants pro-palestiniens sous l'administration de Donald Trump.
Trump a annoncé son intention de déporter certains étudiants non citoyens impliqués dans ces manifestations. Cela a intensifié les craintes de Srinivasan, qui a mentionné l'arrestation de certains de ses camarades comme un facteur de stress.
Avant cette situation, Ranjani était une étudiante au doctorat en urbanisme. Elle passait la plupart de son temps à l'université, ne quittant que rarement son bureau.
La nouvelle de la révocation de son visa a été un choc. Elle a décidé de quitter les États-Unis en prenant un vol vers le Canada depuis l'aéroport de LaGuardia à New York.
Ranjani décrit son expérience comme "un peu surréaliste". Elle continue de tenter de comprendre les événements qui se sont déroulés si rapidement. La pression et la peur d'être arrêtée ont été des facteurs déterminants dans sa décision de fuir.
Sa situation soulève des questions sur les droits des étudiants et les implications des politiques d'immigration actuelles. Elle espère que son témoignage contribuera à sensibiliser sur ces enjeux.
Ranjani Srinivasan représente une voix parmi de nombreux étudiants touchés par la répression actuelle. Son histoire met en lumière les défis auxquels font face les étudiants internationaux dans un climat politique tendu. Elle espère que son expérience pourra inspirer des discussions sur la liberté d'expression et la sécurité des étudiants.