Lors d'une conférence de presse, Donald Trump a fait une annonce extraordinaire concernant la bande de Gaza. Il a exprimé son désir de prendre le contrôle de ce territoire dévasté par la guerre. Selon lui, cette proposition pourrait « changer l’Histoire ».
Le président américain a aussi évoqué la possibilité pour les habitants de Gaza de vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l’opposition de ces pays. Trump a déclaré que les États-Unis allaient « faire du bon boulot » avec Gaza, qu'il décrit comme un « chantier de démolition ».
Trump a précisé que les États-Unis prendraient possession de Gaza et seraient responsables du démantèlement des bombes non explosées. Il a souligné l'importance de développer économiquement le territoire palestinien en aplanissant la zone et en éliminant les bâtiments détruits.
Bien qu'il n'ait pas détaillé les méthodes, il a mentionné un projet « à long terme ». Trump a déclaré avoir discuté avec d'autres pays de la région qui ont « adoré » l'idée.
Les déclarations de Trump ont suscité une vague d’indignation internationale. En particulier, sa suggestion de « faire simplement le ménage » à Gaza a été mal accueillie. Les dirigeants jordanien et égyptien ont exprimé leur hostilité à l'égard de cette proposition.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a affirmé que l'Arabie saoudite ne normaliserait pas ses relations avec Israël sans un État palestinien indépendant. Cela montre la complexité de la situation au Proche-Orient.
Un dirigeant du Hamas a critiqué les propos de Trump, les qualifiant de « recette pour créer le chaos ». De plus, l'ambassadeur palestinien à l'ONU a appelé à respecter les souhaits des Palestiniens de rester à Gaza.
La situation est d'autant plus tendue que des négociations pour un cessez-le-feu se poursuivent, avec des contacts en cours pour une deuxième phase de trêve.
La première phase de la trêve a permis la libération de 18 otages à Gaza et d'environ 600 Palestiniens détenus par Israël. Cela a également permis un afflux d’aide humanitaire dans le territoire assiégé.
La deuxième phase devrait aboutir à la libération des derniers otages et à la fin de la guerre, déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Actuellement, le Hamas détient encore une cinquantaine d’otages.
Les annonces de Donald Trump et les réactions qu'elles suscitent montrent à quel point la situation au Proche-Orient est complexe et volatile. Alors que les négociations se poursuivent, l'avenir de Gaza reste incertain.