Le week-end de la Saint-Patrick, des centaines d'étudiants se sont réunis à Waterloo malgré une injunction judiciaire interdisant les fêtes de rue non autorisées. La ville a annoncé avoir obtenu cette injonction permettant à la police régionale de Waterloo de poursuivre pénalement les étudiants participant à ces rassemblements.
Le vendredi 14 mars, un ordre d'injonction a été émis par la Cour supérieure de justice de l'Ontario, valable jusqu'au 17 mars. Cet ordre permet à la police de détenir, d'arrêter et de poursuivre quiconque s'engage dans des fêtes de rue non autorisées durant ce week-end.
Les célébrations de la Saint-Patrick attirent souvent des milliers d'étudiants dans le district universitaire de Waterloo, où ils boivent, font la fête et parfois causent des troubles. Cette mesure a suscité des réactions mitigées parmi les étudiants et les voisins.
Malgré l'injonction, de nombreux étudiants se sont rassemblés sur Marshall Street. La police a demandé la coopération du public pour disperser les fêtards. La porte-parole, Melissa Quarrie, a déclaré que la police "continue de surveiller la situation pour assurer la sécurité publique".
Samedi après-midi, des centaines, voire des milliers d'étudiants ont été vus dans les rues, célébrant la Saint-Patrick. En soirée, la police a demandé au public d'éviter les zones de Marshall Street et de Regina Street North, alors que des efforts étaient faits pour disperser les foules.
Les forces de l'ordre ont intensifié leur présence pour maintenir l'ordre. Dans un communiqué, WRPS a conseillé aux personnes souhaitant célébrer de le faire dans des rassemblements plus petits, dans des établissements autorisés ou chez elles.
La police a également indiqué qu'elle ne fournirait pas d'estimations officielles concernant le nombre de participants ou un résumé des événements avant la fin des célébrations. Cela souligne la volonté des autorités de gérer la situation avec prudence.
La célébration de la Saint-Patrick à Waterloo s'est déroulée dans un contexte de tensions entre le désir de faire la fête et les mesures de sécurité imposées par la ville. Les étudiants ont continué à se rassembler, malgré les risques de poursuites judiciaires, illustrant ainsi le défi d'équilibrer fête et sécurité publique.