Un nouveau chapitre se dessine dans le conflit entre Harvard et l'administration Trump. Une juge américaine a décidé de bloquer temporairement une mesure visant à interdire à cette prestigieuse université de recruter des étudiants étrangers. Cette décision est cruciale pour l'avenir de l'établissement et de ses étudiants.
La juge Allison Burroughs, basée dans le Massachusetts, a annoncé qu'elle accorderait des protections aux étudiants internationaux de Harvard. Cette annonce fait suite à une série de mesures restrictives imposées par l'administration Trump, y compris la révocation de la certification SEVIS, essentielle pour les étudiants étrangers.
Harvard a contesté cette décision en justice et a obtenu un sursis jusqu'à une audience prévue le 29 mai, coïncidant avec la cérémonie de remise des diplômes. La juge a précisé qu'elle bloquerait la mesure de l'administration pour une période non précisée.
Selon le site de Harvard, l'université accueille environ 6 700 étudiants internationaux, représentant 27 % de ses effectifs. Ces étudiants font face à une détresse émotionnelle significative, impactant leur santé mentale et leur capacité à se concentrer sur leurs études.
Maureen Martin, directrice des services d'immigration de l'université, a souligné que de nombreux étudiants étrangers envisagent des transferts vers d'autres institutions en raison de l'incertitude provoquée par ces mesures.
Lors de la cérémonie de remise des diplômes, le président de Harvard, Alan Garber, a exprimé son soutien aux étudiants étrangers. Il a été applaudi pour avoir mentionné leur présence, soulignant l'importance de leur contribution à la communauté universitaire.
Cette prise de parole a permis de mettre en lumière les défis auxquels font face les étudiants internationaux, tout en évitant d'aborder directement la bataille judiciaire en cours avec l'administration Trump.
Le conflit entre Harvard et l'administration Trump soulève des questions cruciales sur l'avenir des étudiants internationaux aux États-Unis. Les décisions judiciaires à venir seront déterminantes pour la prestigieuse université et ses effectifs. La situation reste à suivre de près pour comprendre les implications sur le paysage éducatif américain.