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L'ex 'numéro trois' du PSOE devant le juge : "Je suis innocent. Je n'ai pris aucun euro. Je subis une persécution politique."

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euro - L'ex 'numéro trois' du PSOE devant le juge : "Je suis innocent. Je n'ai pris aucun euro. Je subis une persécution politique."

Comparution de Santos Cerdán

Ce lundi, l'ancien secrétaire d'Organisation du PSOE, Santos Cerdán, s'est présenté comme imputé devant le magistrat du Tribunal Suprême, Leopoldo Puente, et le procureur en chef Anticorruption, Alejandro Luzón. Cerdán a choisi de ne répondre qu'aux questions de son avocat. Il a fermement nié les accusations portées contre lui dans le cadre du cas Koldo.

Il a déclaré être innocent et victime d'une persécution politique, liée à son rôle dans la motion de censure qui a porté Pedro Sánchez au pouvoir. Selon des sources présentes, il a affirmé : "J'ai seulement travaillé pour établir des gouvernements de coalition dans ce pays."

Négociations de la motion de censure

Au cours de son témoignage, Cerdán a confirmé que Sánchez lui avait demandé de négocier la motion de censure de 2018, qui a mis fin au gouvernement du PP. Pour cela, il a collaboré avec l'entrepreneur navarrais Antxon Alonso, également investigué dans cette affaire de corruption. Cerdán a utilisé les bons contacts d'Alonso avec le PNV et Bildu pour faciliter les négociations.

Interrogé par son avocat sur son statut de cible, Cerdán a répondu qu'un gouvernement comme celui de Sánchez, sans liens avec le passé, dérangeait certains pouvoirs. Il a ajouté : "Des avancées considérables ont été réalisées, ce qui dérange ces pouvoirs et nous entraîne dans la boue."

Amnistie et contacts politiques

Cerdán a également abordé son rôle dans les discussions concernant l'amnistie. Il a précisé qu'il avait été en contact avec Junts, mais pas avec ERC. Selon lui, Félix Bolaños, ministre de la Justice, sera "le suivant" à faire l'objet d'une poursuite judiciaire dans cette affaire.

Il a souligné qu'il ne se reconnaissait pas dans les enregistrements réalisés par son ami Koldo García, qui documentaient la répartition de commissions illégales. Concernant un contrat le liant à Servinabar, Cerdán a affirmé avoir rompu cet accord après l'avoir signé, ayant consulté sa femme à ce sujet.

Relations avec le ministère des Transports

Concernant ses interactions avec le ministère des Transports sous l'administration de José Luis Ábalos, Cerdán a déclaré qu'il s'était intéressé à de nombreux projets en raison de son rôle de secrétaire territorial. Il a été la personne de contact entre le parti et le gouvernement dans ce domaine.

Il a également participé aux nominations faites au ministère des Transports après l'arrivée du PSOE au pouvoir. Cerdán a indiqué que l'ancien ministre Pepe Blanco avait transmis des noms à lui et à Ábalos, en ajoutant que des nominations non alignées avec le PSOE compliquaient les choses.

Déclarations finales et demandes de détention

Dans sa déclaration finale, Cerdán a nié toute financement illégal du PSOE, résumant sa défense par ces mots : "Je suis innocent, je n'ai pris aucun euro. Je subis une persécution politique." Suite à son témoignage, le procureur et l'accusation populaire ont demandé sa prison inconditionnelle.

Luzón a soutenu qu'il existe un risque de fuite et de destruction de preuves par Cerdán, qu'il considère comme le leader de la trame corrompue. Le procureur a affirmé que les actions de Cerdán avaient entraîné une augmentation des coûts des projets publics, affectant ainsi tous les citoyens.

Conclusion

En conclusion, la comparution de Santos Cerdán met en lumière des enjeux politiques et judiciaires complexes. Sa défense repose sur l'affirmation de son innocence et la dénonciation d'une persécution. Le tribunal devra maintenant examiner les éléments présentés pour déterminer la suite de cette affaire.

Publié le : 30 juin 2025
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