Le 31 mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique, par le tribunal de Paris. Cette décision a été largement médiatisée et suscite de nombreuses réactions au sein de l'opinion publique.
Le Parlement européen a officiellement demandé, ce lundi, au Rassemblement national le paiement de dégâts financiers, suite à la décision du tribunal. Le montant total du préjudice s’élève à 4,5 millions d’euros, dont environ un million a déjà été versé par le parti.
Le Rassemblement national devra donc régler une somme de 3,5 millions d’euros, comprenant la réparation du préjudice financier et moral, ainsi que des frais d’avocats. Ces fonds proviennent de l'argent public européen, ce qui implique que les citoyens européens sont également concernés.
Des courriers ont été envoyés par l’avocat du Parlement européen aux avocats des parties civiles pour demander le remboursement des sommes dues. Le Parlement est en droit de réclamer ce montant sans attendre l’issue du procès en appel, prévu pour l’été 2026.
Marine Le Pen est poursuivie pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires européens. En plus de sa peine d'emprisonnement, elle a reçu une peine d’inéligibilité de cinq ans.
Au total, 23 autres personnes ont été condamnées dans cette affaire, ainsi que le Front national, qui a été sanctionné par une amende de 2 millions d’euros, dont un million ferme. De plus, un million d’euros a été confisqué pendant l’instruction.
Cette affaire met en lumière des pratiques controversées au sein du parti et soulève des questions sur l'utilisation des fonds publics.
La condamnation de Marine Le Pen et les sanctions imposées au Rassemblement national marquent un tournant dans l'affaire des assistants parlementaires. Les implications financières et politiques de cette décision continueront d'affecter le paysage politique français.