Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a récemment tenu des réunions au Congrès avec des représentants de BNG, PNV et EH Bildu. Ces rencontres n'étaient pas mentionnées dans son agenda officiel. L'objectif principal était d'informer sur les progrès réalisés par le Gouvernement pour obtenir la reconnaissance des langues coofficielles, à savoir le galicien, l'euskara et le catalan, au sein de l'Union Européenne.
Lors de ces discussions, il a été question de l'accord de renouvellement signé le 7 avril avec le Comité économique et social européen (CESE). Cet accord permet d'étendre l'utilisation de ces langues lors des interventions des membres durant les sessions plénières de l'organisme. Cette initiative répond à une exigence des partis indépendantistes catalans, notamment Junts, et a été adoptée comme une priorité par le Gouvernement de Pedro Sánchez.
Le Gouvernement vise à obtenir un reconnaissance complète afin que ces langues soient considérées comme des langues de travail au Parlement Européen. Les rencontres d'aujourd'hui avec les représentants des formations nationalistes ont été rapportées par EH Bildu, représenté par ses porte-parole au Congrès et au Sénat, Mertxe Aizpurua et Gorka Elejabarrieta.
EH Bildu a qualifié la réunion de "constructive et cordiale". Ils ont exprimé leur volonté de maintenir des contacts avec la délégation des Affaires étrangères pour partager les avancées à l'échelle communautaire concernant l'officialisation de l'euskara dans l'UE.
EH Bildu a également annoncé qu'il organisera des réunions dans les prochaines semaines avec des associations et des organisations œuvrant pour la normalisation de l'euskara. L'objectif est de les informer sur l'état des démarches pour obtenir l'officialité de cette langue au sein de l'Union Européenne.
Ces initiatives soulignent l'importance croissante de la reconnaissance des langues coofficielles en tant que partie intégrante de la diversité culturelle de l'Europe. Le chemin vers l'officialisation est encore long, mais les discussions actuelles sont un pas significatif dans cette direction.
En résumé, les récentes réunions au Congrès illustrent l'engagement du Gouvernement espagnol à promouvoir les langues coofficielles au niveau européen. Grâce à des efforts concertés, il est possible d'atteindre une reconnaissance qui valorise la richesse linguistique de l'Espagne et renforce son identité au sein de l'Union Européenne.