
Après trois semaines de cavale, Yanik T.C., le deuxième homme à s’être évadé de la maison d’arrêt de Dijon, a été arrêté à Marseille. Âgé de 19 ans, il a été mis en examen pour « évasion en bande organisée en état de récidive légale ». Le procureur Olivier Caracotch a précisé qu’il a été placé en détention provisoire « hors de Dijon ».
Considéré comme dangereux par la justice, Yanik T.C. a été interpellé dans les quartiers nord de Marseille, sa ville natale. Cette opération a été menée par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), avec le soutien des policiers de la Brigade nationale de recherche des fugitifs. Avant son évasion, il était en détention pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.
Le matin du 27 novembre, Yanik T.C. et un autre détenu âgé de 32 ans se sont évadés de la maison d’arrêt de Dijon. Ils ont scié les barreaux de leur cellule à l’aide d’une lame de scie à métaux, probablement livrée par drone. Pour s’enfuir, ils ont utilisé des draps.
Le détenu trentenaire, également en détention provisoire pour violences conjugales, a été arrêté 24 heures après son évasion. Il a été trouvé dans un bar d’un village de Saône-et-Loire. Comme Yanik T.C., il a été mis en examen pour évasion en bande organisée et association de malfaiteurs.
Deux complices présumés des évadés ont également été interpellés. Une femme de 25 ans et un jeune homme de 19 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Leur rôle dans cette évasion est actuellement sous enquête.
Les autorités continuent d’explorer les détails de cette affaire. La sécurité dans les établissements pénitentiaires est mise en question, notamment en ce qui concerne la possibilité d’entrées de matériel illicite.
L’arrestation de Yanik T.C. met en lumière les défis auxquels font face les services de sécurité. Son évasion, ainsi que celle de son complice, soulève des questions cruciales sur la gestion des détenus. Les enquêtes en cours pourraient mener à des changements significatifs dans le système pénitentiaire.