Une étudiante suisse, Anaïs, a vécu un moment tragique en tentant de passer un examen en ligne. Ce jour de décembre 2022 devait être décisif pour elle, car elle devait valider son diplôme en économie à l’université de Zurich. Après un premier échec dans la matière « Banking and Finance I », elle avait une dernière chance de se rattraper. Malheureusement, sa mère, souffrant d’une maladie chronique, a fait un malaise juste à côté.
Alertée par un bruit, Anaïs a immédiatement laissé son ordinateur pour porter secours à sa mère. Elle la trouve inconsciente au sol et lui prodigue les soins médicaux d’urgence. Après quelques minutes d'interruption, elle retourne à son examen, mais la page est blanche. La perturbation qu'elle a vécue a complètement effacé ses révisions de son esprit, entraînant son échec à l'épreuve.
Malgré les circonstances exceptionnelles, l’université de Zurich a refusé d'accorder à Anaïs la moyenne nécessaire. L’établissement a expliqué que la loi impose l’exclusion des étudiants qui échouent à plusieurs reprises. Ils ont affirmé que son cas correspondait à ce qui était prévu par la législation en vigueur.
Anaïs a alors tenté de contester cette décision, mais l’université est restée intraitable. Leurs règles strictes ont laissé peu de place à l'empathie face à une situation aussi dramatique. Cela a ajouté à la détresse de l’étudiante, qui se retrouvait à un tournant crucial de sa vie académique.
Face à cette situation, Anaïs a décidé de faire appel à la justice. Elle a engagé un avocat d’un cabinet à Hambourg, spécialisé dans les recours académiques en Suisse. Cependant, son avocat a déposé le recours hors délais, rendant la procédure irrecevable.
Cette erreur a scellé le sort d'Anaïs, et toutes ses voies d’appel, y compris celles vers la Cour européenne des droits de l’homme, ont été rejetées. Elle ne pourra plus jamais s’inscrire en économie dans une université suisse, une décision qui a eu des conséquences dévastatrices pour elle.
La situation a eu un impact psychologique énorme sur Anaïs. Elle a dû être hospitalisée en clinique psychiatrique, un reflet de la pression immense qu'elle a subie. L’échec à cet examen, combiné à l'incident avec sa mère, a provoqué une détresse profonde.
Anaïs a exprimé son sentiment d'injustice face à cette situation. Elle a déclaré avoir eu l'impression que l'université se moquait d'elle. Cette expérience a non seulement affecté son parcours académique, mais aussi son bien-être mental.
Le parcours d'Anaïs met en lumière les défis auxquels les étudiants peuvent être confrontés dans des situations critiques. Malgré des circonstances tragiques, les institutions peuvent parfois rester rigides. Son histoire est un rappel poignant de l'importance de la compassion dans le monde académique.