
Naveed Akram, l’assaillant qui a survécu, a été inculpé de dizaines d’infractions, dont 15 chefs d’accusation de meurtre, après l’attentat de Sydney le 14 décembre. Cet événement tragique révèle la détermination des assaillants et les détails de l’enquête menée par la police australienne.
La police a dévoilé des éléments clés concernant les terroristes impliqués dans l’attaque de Bondi Beach. Ces derniers ont lancé quatre explosifs, dont une « bombe balle de tennis », qui n’ont pas explosé. L’attaque a eu lieu lors d’un événement lié à la fête juive de Hanouka, intensifiant la gravité de la situation.
Les Akram, père et fils, ont planifié cette attaque pendant plusieurs mois. Des vidéos retrouvées sur le téléphone de Naveed montrent leur motivation, liée à une idéologie extrémiste violente en lien avec l'État islamique. Dans l'une des vidéos, ils condamnent « les actes des sionistes » tout en affichant un drapeau de ce groupe.
La vidéosurveillance a capturé les Akram se rendant à Bondi Beach deux jours avant l’attaque. Ils ont mené une reconnaissance de la zone, ce qui a été confirmé par la police. Les images montrent l’accusé et son père sortant de leur véhicule et marchant le long de la passerelle, un endroit clé pour leur attaque.
Selon les policiers, ils ont placé des drapeaux de l'État islamique dans leur véhicule avant de se diriger vers la passerelle. Ils ont ensuite retiré les armes à feu et les bombes artisanales pour mener leur attaque. Cela démontre une planification minutieuse de leur part.
Lors de leur approche du pont, trois bombes artisanales et la bombe balle de tennis ont été lancées. Bien qu'évaluées comme « viables », ces bombes n’ont pas explosé. Cela soulève des questions sur l’efficacité de leur matériel explosif.
Un cinquième engin explosif a été découvert dans leur véhicule, ce qui souligne la dangerosité de cette situation. Naveed Akram, âgé de 24 ans, a été inculpé de nombreuses infractions, dont 15 chefs d'accusation de meurtre.
Le plus jeune des tireurs, qui a été blessé par balle par la police, a été transféré en prison après sa sortie de l’hôpital. Son père, Sajid Akram, a été abattu lors de l’attaque. Cette situation tragique met en lumière les répercussions de l’extrémisme et la nécessité d’une vigilance accrue.
Les autorités continuent d’enquêter sur cette affaire pour comprendre pleinement les motivations et les réseaux qui pourraient être impliqués. La sécurité publique reste une priorité pour éviter de tels événements à l’avenir.
En somme, l’attaque de Bondi Beach et les actions de Naveed Akram soulignent la gravité de la menace terroriste. La détermination des assaillants et leur planification montrent un besoin urgent de vigilance et de prévention. Les enquêtes en cours visent à renforcer la sécurité et à protéger la communauté.