Des familles cachées dans des greniers pendant le désordre 'raciste' à Ni

Introduction

Des familles se sont cachées dans des greniers et des placards pendant des troubles violents à Ballymena, selon le chef de la Police Service of Northern Ireland (PSNI). Cette situation a émergé après trois jours de violence, entraînant des blessures chez 41 policiers et l'arrestation de 13 personnes.

Contexte des troubles

Les violences ont débuté après une manifestation pacifique concernant une agression sexuelle présumée. Jon Boutcher, le chef de la PSNI, a qualifié ces événements de racistes, affirmant que ceux qui menacent des familles différentes sont des racistes. Il a souligné que la police a dû intervenir pour protéger des familles innocentes.

Après que la manifestation a été "détournée", les forces de l'ordre ont été confrontées à des attaques violentes. Boutcher a déclaré : "Nous sommes solidaires des communautés diverses en Irlande du Nord." Il a également promis que les racistes ne gagneraient pas.

Nature des violences

Les troubles à Ballymena ont été décrits comme une violence raciste ciblant les minorités ethniques. Les policiers ont été attaqués avec des bombes incendiaires, des briques et des feux d'artifice. Boutcher a appelé ceux impliqués à cesser ces actes, avertissant qu'il y aurait des poursuites.

Il a également annoncé que des images des responsables seraient diffusées pour les identifier. Cette escalade de violence a nécessité l'envoi de renforts policiers dans les zones affectées.

Incidents supplémentaires à Larne

À Larne, des jeunes masqués ont attaqué un centre de loisirs, le mettant à feu. Ce centre offrait un abri d'urgence aux familles touchées par les violences. Des incidents similaires ont également été rapportés dans d'autres villes, créant un climat de peur.

Danielle Hill, nageuse olympique, a condamné ces attaques, exprimant son inquiétude pour la sécurité des enfants présents. Elle a décidé d'annuler sa séance d'entraînement pour protéger les jeunes.

Réactions des autorités et des communautés

Les autorités locales ont évalué les dégâts significatifs causés par les violences. Un porte-parole du conseil a déclaré que le centre resterait fermé. Une association de logements a également averti ses résidents de quitter leurs maisons en prévision d'une manifestation prévue.

Les forces de police ont annoncé qu'elles surveilleraient la situation de près, appelant les participants aux manifestations à se comporter de manière pacifique. Elles ont insisté sur le fait qu'elles ne toléreraient pas de répétition des scènes de violence observées récemment.

Conclusion

La situation en Irlande du Nord, particulièrement à Ballymena et Larne, est devenue alarmante. Les troubles ont mis en lumière des tensions raciales et la nécessité d'une action communautaire pour restaurer la paix. Les autorités continuent de travailler pour assurer la sécurité et prévenir de futurs incidents.