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Familles d'Espagnols dans le "centre de torture" de Maduro demandent à Albares des "actions diplomatiques urgentes"

Publié le : 7 février 2025

Appel à l'action pour la libération des prisonniers politiques

Des familles de deux prisonniers politiques hispano-vénézuéliens, incarcérés dans l'horreur du Rodeo 1, ont adressé une lettre à José Manuel Albares, ministre des Affaires Étrangères. Elles demandent des actions diplomatiques urgentes pour leur libération. Elles croient fermement que la médiation du gouvernement espagnol est essentielle pour garantir leur sécurité et leur droit à la liberté.

Conditions de détention au Rodeo 1

Le Rodeo 1, géré par la Direction Générale de Contre-Intelligence Militaire (DGCIM), est devenu en un an un redouté « centre de torture ». Les familles de prisonniers militaires, souvent les plus redoutés par la dictature de Nicolás Maduro, dénoncent les conditions de détention. Ce pénitencier de haute sécurité, près de Caracas, abrite aussi des civils, dont des étrangers utilisés comme otages dans des négociations.

Parmi les détenus se trouvent les Basques José María Basoa et Andrés Martínez, qualifiés par Maduro de « touristes terroristes ». Ils partagent leur cellule avec des hispano-vénézuéliens, comme Alejandro González, ex-mari de l'activiste Rocío San Miguel, et le jeune étudiant Fernando Noya, qui est le beau-frère de Antonio Sequea, le capitaine ayant libéré Leopoldo López.

Appels des familles pour une intervention immédiate

Les familles des détenus décrivent des conditions inhumaines. Verónica Noya et Yajaira González, sœurs de Fernando Noya et Alejandro, respectivement, affirment que leurs proches subissent des violations de leurs droits fondamentaux. La dégradation de leur santé physique et mentale est alarmante, aggravée par le manque de soins médicaux, la malnutrition et l'isolement.

Ces deux sœurs souhaitent rencontrer immédiatement José Manuel Albares pour exposer les atrocités vécues par les Espagnols emprisonnés au Venezuela. Ce dimanche marque le premier anniversaire des arrestations de San Miguel et González, accusés dans une prétendue conspiration sans fondement.

Incertitudes autour des accusations

Les familles ignorent même les motifs d'accusation contre Alejandro González, ancien cadre chez Chevron, une entreprise partenaire du gouvernement chaviste. Les preuves contre San Miguel incluent des cartes militaires publiées depuis des années sur le site de son ONG, Control Ciudadano pour la Sécurité, la Défense et la Force Armée Nationale.

Selon le dernier rapport du Forum Penal, 11 Espagnols restent parmi les 1.196 prisonniers politiques après des libérations récentes, précédant la coronation frauduleuse de Maduro le 10 janvier. Au Rodeo 1, sept otages américains sont également détenus, avec des négociations en cours pour leur libération.

Conclusion

La situation des prisonniers politiques au Venezuela est critique. Les familles demandent une intervention rapide et efficace pour garantir la sécurité et la liberté de leurs proches. Le soutien du gouvernement espagnol pourrait être déterminant pour mettre fin à cette crise humanitaire et assurer le respect des droits humains.

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