Amir Reza-Tofighi, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), exprime des doutes sur les objectifs du rassemblement prévu. Il critique également le calendrier choisi pour cet événement. Son opposition à la taxe Zucman et à la remise en cause du pacte Dutreil est claire.
Ces derniers jours, Amir Reza-Tofighi a maintenu un contact régulier avec le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu. Toutefois, il ne se limite pas à ces échanges. En effet, il cherche à établir des liens avec les parlementaires de tous bords à travers la France.
Cette approche lui permet de renforcer la voix de son syndicat. Élu depuis moins d'un an, il souhaite affirmer son rôle et sa présence sur la scène politique. Il vise à couper le cordon avec le Medef, une organisation qu'il considère comme moins représentative des PME.
Le Medef prévoit un meeting de mobilisation le 13 octobre pour protester contre la hausse de la fiscalité sur les entreprises. Cette initiative soulève des questions sur l'engagement d'Amir Reza-Tofighi. Participera-t-il à cet événement ?
La réponse à cette question pourrait influencer la perception de la CPME dans le débat public. En s'engageant activement, il pourrait montrer que son syndicat défend les intérêts des entreprises face aux défis fiscaux.
Amir Reza-Tofighi, par ses actions et ses prises de position, cherche à redéfinir le rôle de la CPME. Son opposition à certaines mesures fiscales et sa volonté de dialoguer avec les parlementaires témoignent de son engagement. La mobilisation du 13 octobre sera un test crucial pour lui et pour l'avenir de son syndicat.